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 2.16 - Son To Father

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Yukinari_
Yukinari_



█ . AGE : 36
█ . EMPLOI/LOISIRS : Oreille Attentive
█ . VOISINS : Scavo
█ . HUMEUR DU MOMENT : Nostalgique
█ . RAGOTS : 615
█ . DATE D'ARRIVEE : 25/07/2007

2.16 - Son To Father Vide
MessageSujet: 2.16 - Son To Father   2.16 - Son To Father Icon_minipostedDim 12 Aoû - 17:49

2.16 - Son To Father 216as0



Suite directe de l’épisode 15

Le chemin du retour vers Wisteria Lane se fit dans le silence le plus absolu entre Imanita et Tiziano, ce qui en disait long sur la gravité de la situation. Aucun des deux n’osait prendre la parole, conscients qu’aborder le problème dans lequel ils s’étaient fourrés donnerait à la chose une dimension qu’ils essayaient vainement de minimiser. Tiziano sentait bien à quel point son amie allait mal, et il ne pouvait que la comprendre. Il avait cette horrible impression d’être plongé dans un mauvais rêve qui n’avait que trop duré…

- Depose -moi chez moi, s’il te plait, dit-elle avec une voix mécanique.

Tiziano eut un sursaut de surprise, mais ne répondit rien. Quelques minutes plus tard, il s’arrêtait devant la maison de son amie, qui descendit en évitant le regard du jeune homme. Elle était déjà en train de chercher ses clés quand Tiziano l’interpella :

- Ima ? Tu… tu ne crois pas qu’on devrait en parler… ?Je veux dire…

A peine avait-il prononcé ces quelques mots qu’il le regretta. Malgré l’obscurité due à l’heure tardive, il vit distinctement les yeux d’Imanita se remplir de larmes.

- Tiziano, c’est de mon meilleur ami qu’il s’agit tu peux au moins comprendre ça ? Alors non, je ne veux pas, je ne peux pas en parler…, dit-elle d’un ton sec qui contrastait avec le tremblement de sa voix. Pas ce soir d’accord ? Je… je t’appellerais demain.

Aucun des deux n’eut l’indélicatesse de souhaiter une bonne nuit à l’autre sachant que l’un comme l’autre, ils allaient passer la nuit à essayer de trouver une solution pour que Yukinari n’ait pas à payer pour leurs erreurs…

Yukinari s’étira paresseusement avant de se lever, jetant un sourire attendri à Andrew qui dormait comme un bienheureux. Si passer la nuit dans les bras d’Andrew constituait un bonheur à part, les réveils restaient de loin l’un des moments favoris de Yukinari. Mais ce matin là, il était trop curieux de savoir comment s’était passé la cérémonie d’intronisation de ses deux amis pour se prélasser au lit. Ce fut donc sans grand regret – ou alors un juste un peu- qu’il s’habilla avant de se précipiter vers la maison des Solis. Il frappa à la porte, trépignant presque d’impatience, et ce fut Xiao-Mei, la domestique des Solis qui vint lui ouvrir la porte avec son sourire habituel.

- Bonjour Mr Smith !
- Yukinari, rectifia le jeune garçon en souriant. Tiz’ et Ima sont réveillés ?
- Non Mr Yukinari, Mlle Salama n’a pas dormi ici hier, et Mr Tiziano est allée courir très tôt ce matin…

Yukinari fronça les sourcils, légèrement mal à l’aise. Il connaissait assez Imanita pour savoir qu’elle n’aimait pas être seule chez elle, à moins qu’elle n’ait un problème. Quant à Tiziano, il ne se réveillait pratiquement jamais avant dix heures, et encore moins pour courir… Il en conclut donc que ses deux amis s’étaient sûrement disputés pour quelque broutille, mais ne put s’empêcher de se sentir un peu agacé.

- Merci Xiao-Mei.

Il sortit son téléphone portable, et composa le numéro d’Imanita, bien décidé à avoir le compte-rendu pour lequel il avait quitté les bras d’Andrew. Il n’eut droit qu’au répondeur de son amie, et complètement frustré, il décida d’attendre le retour de Tiziano chez les Solis.

Assise dans son lit, le visage défait, les yeux rouges, complètement décoiffée, Imanita était à cet instant là l’incarnation parfaite d’une personne ayant passé une mauvaise nuit blanche. Le regard vague, refusant de baisser les bras cependant, elle réfléchissait à toute vitesse pour trouver quelque chose, n’importe quoi qui puisse sauver la vie de son meilleur ami.
Son regard se posa sur son bureau où traînaient çà et là ses affaires de journaliste, et son cœur rata un battement. Elle avait trouvé son plan…

Tiziano était bien incapable de dire depuis combien de temps il courrait, ni qui il avait croisé, et encore moins les banalités qu’il avait échangé avec ses voisins… Il n’arrivait pas à penser à quoique ce soit d’autre que cette horrible cérémonie d’intronisation, et à ce qu’elle impliquait. Un terrible nœud lui tordait l’estomac depuis la veille, et rien de ce qu’il avait imaginé pour sauver son ami ne l’aidait à se sentir rassuré. De plus, Imanita ne l’avait toujours pas rappelé, et rien qu’à la pensée que la jeune femme soit à court d’idées, il se sentait encore plus mal si possible… Arrivé devant la maison de son père, il décida brusquement qu’il n’avait aucune envie de supporter Gabrielle et ses bêtises, et préféra faire un tour au bar…

Florian avait fait part à Love de ce qui s’était passé la veille, et à en croire les exclamations de la jeune femme et son air incrédule, elle ne doutait pas un instant de la culpabilité de Gaël, et s’inquiétait beaucoup plus du fait que sa maison ait été prise d’assaut par les policiers en pleine nuit, ce qui déclencha immédiatement une dispute entre le « couple ». Apres avoir fait appel à un avocat dont il avait précédemment entendu vanter les mérites, il se rendit au bar à Lolo. Il ne fut nullement surpris de voir Imanita, attablée devant un copieux petit déjeuner, plus élégante que jamais. Peut-être, pensa t-il en se dirigeant vers elle, peut-être qu’il était venu au bar parce qu’il savait qu’Imanita était là tous les matins…

- Salut, dit-il en arrivant à la hauteur de la jeune fille qui sursauta.
- Oh… Salut Florian…
- Ca te dérange si je m’assois avec toi ?

Imanita hocha négativement la tête.

- Je… Tu es en pleine forme on dirait…, fit-il remarquer, gêné.
- Vraiment ? Eh bien tant mieux, dit elle-en esquissant un sourire triste. Toi par contre, ça n’a pas l’air d’aller fort…
- Eh bien, si on met à part le fait que Gael est accusé d’avoir tué Jeremy Logan et qu’on l’a emmené hier, que ça va de plus en plus mal avec Love, et que je ne sais plus quoi faire, ça va plutôt bien…

Imanita leva les yeux, interdite.

- Gael… ? Oh mon Dieu, comment peuvent-ils l’accuser de ça… ?
- Je sais qu’il ne l’a pas fait, je le connais... En attendant, je me sens tellement inutile… c’est mon ami, et moi je ne fais rien pour l’aider à se sortir de ce guêpier, je me sentirais vraiment coupable s’il venait à lui arriver quelque chose. Je ne sais pas si tu vois ce que je veux dire…

Imanita sourit tristement, et prit la main de Florian en signe de soutien.

- Je te comprends plus que tu ne saurais l’imaginer, murmura t-elle, les larmes aux yeux.
- Hey Ima, qu’est ce qui ne va…
- Je te promets que Gael s’en sortira, il n’est pas coupable, je le sais, dit Imanita en se levant brusquement sans avoir touché à son petit déjeuner. Fais-moi confiance.

Florian se leva à son tour et l’enlaça tendrement. Imanita se laissa faire, sachant qu’à cet instant précis, elle avait plus que jamais besoin de soutien. Le jeune homme déposa un baiser sur son front et murmura :

- Je te fais confiance… Fais attention à toi surtout…

Imanita pris son sac et se dirigea vers la porte quand elle croisa le regard glacial de Tiziano, debout à quelques mètres d’elle.

- C’était quoi, ça ? demanda t-il en essayant de conserver son calme.
- Ecoutes Tiz’, faudrait pas que tu ailles t’imaginer des choses, j’étais juste en train de…
- Epargne moi les détails, tu veux ? la coupa t-il froidement. Tu fricotes avec qui tu veux, je m’en fiche eperduemment.

La jeune fille resta interloquée, ne sachant que répondre. Elle se sentait blessée dans son amour-propre, mais le dissimula en haussant les sourcils d’un air méprisant.

- Ce qui me dérange par contre, dit-il en baissant le ton, la saisissant du bras pour l’entraîner vers la sortie, c’est que tu me fasses toute une scène sur ton amitié et ton attachement à Yuki, et que le lendemain matin, je te retrouve sur ton trente et un, et en bonne compagnie. Tu avoueras que ça ne concordes pas beaucoup, ta petite histoire…
- Lâche-moi Catalano, tu me fais mal…
- Quelle repartie cinglante, je te retrouve enfin, ironisa t-il en affermissant sa prise sur le bras de la jeune femme qui grimaça légèrement. J’imagine qu’hier soir quand tu m’as demandé de te de poser chez toi, il était en train de t’attendre pour que tu puisse te remettre de toutes ces « horribles » émotions dues à l’intronisation…
- Lâche-moi espèce de brute, ou tu risques de le regretter.
- Qu’est ce que tu vas faire, tu vas aller t’envoyer l’air avec l’autre ? … Suis-je bête, ça c’est ce tu as déjà fait hier s…

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2.16 - Son To Father Vide
MessageSujet: Re: 2.16 - Son To Father   2.16 - Son To Father Icon_minipostedDim 12 Aoû - 17:51

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Une gifle si bruyante retentit sur la joue du jeune homme que plusieurs passants s’arrêtèrent pour voir ce qui se passait. Imanita se dégagea brutalement de Tiziano, et le regarda d’un air étrangement calme avant de s’en aller sans se retourner. Le jeune homme à son tour, décida d’aller chez les Solis, sans se rendre compte qu’à quelques mètres de lui, Imanita frappait à la porte de Corentin, souriante et déterminée.

Quand Corentin ouvrit la porte, la dernière personne qu’il imaginait trouver derrière était bien Imanita Salama.

- Salut Corentin, s’exclama t-elle avec un grand sourire, je pourrais te voir une seconde s’il plait ?

Le jeune garçon s’effaça pour la laisser entrer. Sans plus de cérémonies, Imanita s’installa sur le canapé, et invita Corentin d’un vague geste de la main à en faire autant. N’appréciant pas de se faire donner des ordres et qui plus est sous son propre toit, il sourcilla.

- Je ne te dérangerais pas longtemps, dit-elle en gardant le sourire, j’ai juste besoin de savoir quelques petites choses… Je me demandais si tu étais au courant que Yukinari vivait chez Tiziano ?
- Evidemment que je le sais, dit-il froidement, ne voyant pas où elle voulait en venir.
- Tu as sans doute remarqué que Tiziano n’était pas très à l’aise hier, et qu’il a contesté ta demande ?
- Oui, mais où tu veux en venir ?
- Eh bien, je ne suis pas vraiment sure, mais j’ai de bonnes raisons de croire que Tiziano a tout dit à Yukinari.

Corentin resta silencieux un instant, alors qu’Imanita s’installait plus confortablement.

- Je n’arrive pas à comprendre pourquoi tu t’es embarrassé d’un idiot comme Catalano. Tu as toi-même eu l’occasion de voir à quel point il est stupide quand il panique… ce fameux épisode de suicide, c’était d’un pathétique…
- Pourquoi tu me dis tout ça, Imanita ?

La jeune femme haussa les épaules.

- Catalano a passé tout le trajet du retour à essayer de trouver des excuses stupides pour ne pas tuer Yukinari comme tu nous l’a demandé pendant l’intronisation à la secte… Et les poules mouillées, ça n’a jamais été ma tasse de thé.
- Sa réaction est plus compréhensible que la tienne pourtant, fit remarquer Corentin, méfiant. Si j’en crois ce que je sais, Yukinari Smith a toujours été ton ami…

Imanita fit un signe méprisant de la main.

- Il y a des causes qui méritent des sacrifices, et je suis prête à sacrifier Yukinari pour prouver mon appartenance aux « Justiciers de Dieu ». Nous n’avons pas eu l’occasion d’en parler vraiment, mais j’adhère au principe de débarrasser le monde de ceux qui font tâche. Je suis journaliste, et toute ma vie, je n’ai eu pour ambition que dénoncer certaines choses faute de mieux… La secte m’a ouvert la porte pour défendre mes réelles convictions…

Corentin regarda Imanita dans les yeux, et celle-ci ne cilla pas.

- Je suis impressionné, dit-il finalement. Si j’ai bien compris, tu es capable de te débarrasser de Yukinari Smith dans le délai imposé, et sans hésitation ?
- Evidemment que j’en suis capable, il faudrait juste que tu mettes Catalano sur la touche, parce qu’il devient plus encombrant qu’autre chose…
- J’ai vu votre petite dispute de ma fenêtre, tout à l’heure, c’était à propos de ça ?
- Oui, affirma la jeune fille en levant les yeux au ciel, impatientée.
- Mettre Catalano sur la touche…, répéta Corentin avec un petit sourire sadique.
- Si tu pouvais faire ça de la même manière que pour Jeremy Logan, ça m’arrangerait beaucoup…

L’espace d’un instant, Imanita eut l’impression d’avoir dépassé les limites, alors qu’une lueur de colère traversait les yeux du jeune homme. Elle conserva cependant un visage calme et souriant.

- Tu es plus intelligente que je ne le croyais. En tout cas, plus intelligente que ces idiots de policiers…

La jeune femme sourit plus largement.

- Comment tu as su ?

Imanita sentit les battements de son cœur s’accélérer, alors qu’elle fouillait frénétiquement dans sa mémoire, à la recherche d’un quelconque mensonge qui n’impliquerait pas Andrew.

- Pas bien difficile d’être plus malin que cette bande d’incapables, tu en conviendras… Comment j’ai su ? Eh bien, juste après que Logan ait tiré sur Sayla Catalano, tout le monde s’est mis à en parler, le Bar ne désemplissait pas… En entrant dans les toilettes pour filles, j’ai surpris une conversation entre Julie Mayer une de ses amies. Elle disait que Logan avait essayé de la violer, mais que Zack s’etait interposé et avait dit qu’il le tuerait, peu importe la secte qui les unissait. Quand j’ai vu que Zack appartenait aux « Justiciers de Dieu » j’ai tout de suite fait le lien…

Corentin la sonda du regard.

- C’est ingénieux… Tu es le genre de personne qu’il vaut mieux avoir de son coté, j’ai bien fait de te rallier à notre cause.
- Absolument, oui... Alors pour en revenir à Catalano, tu pourrais lui signifier qu’il est hors compétition ?
- J’aviserais… Pour l’instant ne compte pas sur lui, tu m’as prouvé que tu étais capable de faire ce que j’attends de toi.

La jeune fille se leva, signalant ainsi la fin de l’entrevue.

- Cependant, dit Corentin en lui barrant l’accès à la porte, je me demande pourquoi je te laisserais t’en aller aussi facilement, alors que tu viens de me démontrer que tu connais des choses qui pourraient me faire pourrir en prison jusqu’à la fin de mes jours… Aux dernières nouvelles, c’est Gaël Faure qui est accusé d’avoir commis ce meurtre… Or si l’on analyse plus profondément tout ça, Gaël est le meilleur ami de Florian, qui n’est autre que l’amour de ta vie que tu ne veux sûrement pas voir malheureux… A mon avis, tu fais beaucoup de concessions pou cette secte qui ne t’intéressais pas à l’origine… Beaucoup trop pour que tout ceci soit sincère.

Le cœur d’Imanita s’emballa, alors que ses jambes fléchissaient légèrement.

- Laisse-moi rectifier tout ça. Si j’avais voulu te balancer je l’aurais fait, je ne serais pas venue te rendre une visite de courtoisie, ou du moins, je serais venue avec une horde de gendarmes qui traqueraient ta porte, prêts à la faire sauter à tout moment. Or ce n’est pas le cas comme tu peux le constater. D’un autre coté, je ne vois pas en quoi Florian et ses petites histoires me concerneraient. Il m’a quitté, et pour LPC qui plus est, ça mérite au moins un châtiment. Mais tu as raison, tu peux tout aussi bien me séquestrer ici, personne n’en saurait rien de toute façon, mais ça serait plus une erreur qu’autre chose. Je suis de ton coté, et tu le sais aussi bien que moi, te perdre dans ce genre de fausses suppositions ne serait qu’une perte de temps…

Corentin la regarda. Elle avait continué à parler d’un air badin, comme si la discussion ne tournait qu’au sujet de la derniere chanson à la mode.

- C’est un peu bizarre que tu parles de séquestration à chaque fois que tu es chez moi, dit-il finalement en souriant. Je vais juste te demander de vider ton sac…Il est ouvert depuis que tu as franchi cette porte, et je suis un peu curieux…

La jeune femme haussa les sourcils, étonnée, mais serra son sac plus fort contre son épaule.

- Ce n’est pas le genre de chose qu’on demande à une femme.
- Mais je ne te demande rien en tant que femme, tout ce que je veux c’est savoir s’il y a dans ce sac quelque chose qui me concerne.
- Tu ne me fais toujours pas confiance, constata t-elle amèrement.
- Non, trancha Corentin, impatient. Donne moi ce sac, Salama.

La jeune femme jeta un rapide regard sur la pièce où ils se trouvaient. Elle n’avait aucune chance de passer si Corentin ne daignait pas lui dégager le passage. Et si elle n’avait pas de doutes sur ses compétences en matière de karaté, elle se doutait bien que le jeune homme n’etait sûrement pas un novice. Elle soupira, et se retint de lui jeter le sac à la figure.

- Très bien, vas-y.

Corentin ne quitta pas Imanita des yeux alors qu’il vidait précautionneusement le sac. Au bout d’une dizaine de minutes, il dut se rendre à l’évidence que le sac de sa vis-à-vis ne contenait rien de suspect pour une jeune fille de son âge. Le jeune homme lui rendit son sac d’un air mauvais.

- Je trouve tout ça louche Salama, mais je préfère te laisser le bénéfice du doute. Mais tu te penses bien que je ne serais pas aussi clément si tu ne tiens pas ta promesse.

Imanita reprit son sac, et planta son regard dans le sien, une lueur de défi dans les yeux.

- Je tiens toujours mes promesses. Tu t’en rendras compte très bientôt… Je te le promets.

Tiziano rentra à la maison en claquant la porte de la maison si fort que Gabrielle daigna descendre de sa salle de bains pour voir ce qui se passait. Elle fit cependant le choix judicieux de ravaler ses remarques, car le regard noir que jetait Tiziano à tout ce qui se mettait au travers de son chemin avait quelque chose d’effrayant. Yukinari ne semblait pas s’en être aperçu :

- Ah ben c’est pas trop tôt, je commençais à désespérer, moi ! Ima…
- Ferme-la !!! hurla Tiziano.

Gabrielle se cacha derrière son magazine, tout un gardant un œil sur la scène qui se passait dans son salon entre les deux garçons, mais s’abstenant toujours de faire le moindre commentaire. Les joues de Yukinari s’embrasèrent, signe d’intense colère chez lui.

- Non mais ça va pas bien chez toi ou quoi ? S’exclama t-il en se levant brusquement, serrant les poings.

Tiziano respira profondément. Son regard passa de Gabrielle qui essayait de paraître concentrée sur son magazine à Yukinari bouillonant de rage, en passant pas Xiao-Mei qui se tenait à l’écart, indécise de la démarche à adopter pour calmer les esprits.

- Ecoute Yuki…
- Laisse tomber, je me casse.
- Non attends, dit Tiziano en rejoignant son ami qui était déjà arrivé au jardin je te dois des explications.

Yukinari eut un rire amer.

- Tu ne me dois rien du tout. Apres tout, je ne suis que la cinquième roue du carrosse pour vous, vous n’avez aucune considération pour moi ou pour ce que je pense. Pourquoi tu prendrais la peine d’expliquer la moindre chose à l’idiot que je suis ? Non, je n’ai pas besoin de savoir ou de comprendre, je ne suis là que pour suivre, ou encore pour supporter vos humeurs à l’occasion, faut pas vous gêner pour me traiter comme une serpillière.

Et pour la deuxième fois en moins d’une heure, Tiziano impuissant vit l’un de ses amis le planter au milieu de la rue sans un regard.

-Bonjour Yuki, le salua Carlos qui passait devant lui pour rentrer chez lui.
-‘jour, lui répondit froidement le jeune homme en ne s’arrêtant pas de marcher.
-Eh bah, il a l’air de mauvais poil aujourd’hui, affirma Carlos à son fils lorsqu’il fut arrivé à sa hauteur.
-Ouais c’est ma faute, déclara Tiziano.
-Ah bon, qu’est ce que tu lui as fait ?
-Rien ! Ca ne te regarde pas !!! lui dit-il en changeant de ton, se rendant compte qu’il était en train de se confier à son père. Je rentre !!!
-Eh bah, décidément tout le monde s’est levé de mauvais pied aujourd’hui, pensa Carlos planté seul dans l’allée de sa maison en se grattant la barbe.

Florian était immédiatement rentré chez lui après avoir passé quelques minutes en compagnie d’Imanita au bar de Lolo. Il voulait se changer les idées en allant composer un peu en studio et il avait besoin de son matériel, avec son meilleur ami mis en prison pour un crime qu’il n’avait pas commis et ses sentiments pour Imanita dont il avait l’impression qu’ils refaisaient surface, il ne savait plus très bien où il en était.et la musique était pour lui, le meilleur moyen de faire le vide. LPC, qui passait la plupart de ses journées à la maison suite à ce qui s’était passé avec sa grossesse, étant en train de déjeuner.

-Salut chéri, lui dit-elle encore un peu dans le brouillard.
-Salut, lui répondit poliment Florian en l’embrassant sur le front.
-Tu es parti tôt dis donc ce matin !
-Je sais, j’ai eu beaucoup de mal à dormir …
-J’ai vu ça, tu n’arrêtais pas de gesticuler. C’est à propos de ce qui se passe avec Gaël ?
-Entre autre oui, lui répondit machinalement le jeune homme.
-Entre autre ? L’interrogea t’elle surprise.
-Oh c’est rien, quelques soucis en studio, lui mentit-il ne voulant pas lui faire étalage de ce qui s’était passé avec Imanita quelques minutes plus tôt. D’ailleurs, je dois aller au studio histoire de régler tout ça.
-Oh, moi qui pensais passer la journée avec toi … lui fit remarquer la jeune femme.
-Je ne rentrerais pas tard, promis, lui affirma t-il en se dirigeant vers le salon pour aller chercher son matériel.
-Très bien ! Dit au fait, cria t’elle pour qu’il l’entende alors qu’il se trouvait encore dans le salon, j’ai encore fait un rêve cette nuit.
-Encore à propos du bébé ? lui demanda subtilement Florian en mettant sa guitare sur le dos et en entrant de nouveau dans la cuisine.
-Non, pour le bébé j’aurais plus qualifié ça de cauchemar … cette fois c’était différent.
-Ah eh tu te souviens de ce qui se passait dans ce rêve ?
-En partie oui !
-Et donc j’en déduis que c’était quelque chose de bien si tu vois ça comme un rêve !
- Oh oui tu ne peux pas savoir à quel point, déclara-t-elle revisionnant ce fameux rêve.
-Dans ce cas j’espère pour toi qu’il est prémonitoire, lui dit-il avec un sourire, je te laisse sinon je vais être en retard, continua t-il avant de sortir par la porte de la cuisine qui menait au garage.
-Oh oui je l’espère aussi, déclara-t-elle avec une étincelle dans le regard en contemplant une publicité pour une boutique de mariée dans le magazine qu’elle lisait.

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2.16 - Son To Father Vide
MessageSujet: Re: 2.16 - Son To Father   2.16 - Son To Father Icon_minipostedDim 12 Aoû - 17:51

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Edie Britt, connus surtout dans le quartier pour ses aventures multiples avec un amant différent toutes les semaines, n’en était pas moins redoutable quand il s’agissait de son travail, dans le métier on la surnommait « Le Requin de Fairview ». En matière d’immobilier, elle était la meilleure, elle était sur la moindre affaire intéressante, au courant de chaque nouvel arrivant, la plus demandées dans la région … elle y allait même parfois au culot en abordant directement les personnes susceptibles d’acheter ou de construire. Aujourd’hui, en cette matinée ensoleillée, elle avait rendez-vous avec Iris Smith, en effet, la maison des Smith ayant brûlée, Iris hésitait entre refaire construire ou simplement vendre le terrain. C’est donc sereinement, sachant qu’une nouvelle affaire lui était confiée, qu’elle se dirigea vers chez Bree Van de Kamp, dossier en main afin de rendre visite à Iris Smith.

Arrivés devant la maison, elle croisa Susan qui se rendait également chez Bree.

-Oh salut Edie !
-Tiens Susan ! Comment vas-tu ? Lui demanda Edie avec son air hautain.
-On fait aller ! La routine tu sais !
-Ah non je ne connais pas ça, affirma Edie méprisante ce qui vexa Susan.
-Il faut dire qu’avec le nombre d’hommes que l’on voit défiler chez toi, c’est un peu normal, maintenant tu m’excuseras j’ai à faire.
-Mais je t’en prie, en lui faisant signe de passer devant, il se trouve que moi aussi j’ai à faire, lui répondit Edie comme si elle n’avait pas fait attention à la remarque de Susan.
-Ah bon tu as aussi besoin de ses talents de cuisinière ? demanda Susan presque machinalement.
-Certainement pas, lui répondit Edie en se moquant, je sais faire autre chose que les macaronis au fromage moi.
-Oh oui, et on voit combien c’est efficace pour garder les hommes près de toi, lui lança Susan avec ras-le-bol.

Edie la regarda, puis passa devant elle, la tête haute, sans un mot.

-Edie, Edie, attends … la rattrapa Susan.
-Qu’est ce que tu me veux encore Mayer ?
-Je ne comprends pas, depuis quand tu as décidé de plus répondre à mes provocations ? On se battait tout le temps avant toutes les deux, lui rappela-t-elle en lui faisant des signes de la main.
-Je ne suis plus une gamine Mayer j’ai passé l’âge, maintenant si tu veux bien m’excuser, j’ai autre chose à faire que de parler de choses inutiles en ta compagnie.

Susan qui ne comprenait pas l’attitude de son amie et qui ne pouvait supporter les remarques blessantes qu’elle venait de faire à son encontre décidé de s’amuser un peu.

-Tu vas voir si t’es plus une gamine, marmonna-t-elle entre ses dents.

Edie eu à peine le temps de se retourner pour demander à Susan ce qu’elle avait dit, que la jeune femme lui sautait dessus en lui attrapant les cheveux. Elles tombèrent toutes les deux à la renverse, Edie attrapant également la chevelure de Susan pour lui faire lâcher prise sur la sienne.

-Lâche-moi Mayer, lui ordonna Edie en lui donnant des coups avec son sac à main de la taille d’un livre de poche.
-Excuse-toi d’abord !!!
-Jamais, lui répondit Edie.
-Alors je continuerais à faire ma gamine !!
-Lâche moi Mayer je te dis !
-Non !!!

Edie bascula avec une de ces jambes pour prendre l’avantage sur Susan, elle y parvient légèrement, jusqu’à ce que Susan face de même … les deux jeunes femmes s’engagèrent dans un roulé-boulé sur la pelouse parfaitement entretenue de Bree. Julie, la fille de Susan, qui avait aperçu la scène depuis la cuisine de chez elle, ne put s’empêcher de lever les yeux au ciel, avant de laisser tomber le rideau de la cuisine et de se remettre à table pour déjeuner.
Bree se dirigea vers la porte d’entrée à laquelle on venait de sonner, et en ouvrant la porte, fut stupéfaite de trouver Susan et Edie, couvertes de tâches d’herbes et les cheveux en bataille sur le pas de sa porte.

-Salut, firent-elles en cœur, essayant de paraîtres naturels.

Alors qu’Edie et Susan était déjà chez Bree, Yukinari lui s’y rendait afin de retourner voir Andrew. Quand il alla sonner à la porte, il tomba sur son frère, Bree étant trop occupé à la cuisine avec Susan et sa mère avec Edie pour parler des réparations de la maison. Dans un sens ça arrangeait bien le jeune homme que la mère d’Andrew n’appréciait guère, même si devant lui elle sauvait les apparences, quand à sa mère, il ne lui pardonnait toujours pas l’histoire qui s’était déroulée avec Lenou et ses amis. D’ailleurs, quand il repensa à cela, il se souvint que c’était Corentin qui les avait en majeur partie sortit de cette galère dans laquelle ils s’étaient tous engouffrés.

Sortit de ses pensées, il accepta l’invitation de son frère à aller prendre un petit déjeuner chez Lolo, il faut dire qu’Andrew dormait toujours et qu’il n’avait aucun intérêt à rester chez les Van De Kamp dans ce cas, si ce n’est se sentir mal à l’aise. D’ailleurs, son frère toujours près à l’embêter avec Andrew lui fit une remarque comme il avait l’habitude d’en faire :

-Dis donc, tu as du le fatiguer le Andrew hier pour qu’il dorme encore à cette heure, plaisanta t-il sur le chemin menant au bar.
-Tu rigoles, c’est une vraie marmotte, si sa mère ne le réveillait pas, il ne ferait que ça. Et puis je ne l’ai pas fatigué, affirma Yukinari sèchement.
-T’énerve pas je rigole !
-Je sais … mais ça fait des jours que je ne fatigue plus.
-Hop hop hop, arrête toi là je ne veux pas en savoir plus, lui demanda son frère avec une grimace.
-Oh ça va nii-san, arrête de faire ta mijaurée ! Je rigole pas il est bizarre en ce moment … il ne fait que dormir, comme s’il était constamment fatigué.
-Bah peut-être que c’est le cas, tu sais avec tout ce qui se passe en ce moment avec sa mère ça ne doit pas être simple.
-Oui peut-être, mais au point qu’il ne veuille plus … stoppa Yukinari en anticipant la nouvelle grimace de son frère … enfin tu sais quoi, continua t-il. Je ne sais pas je le trouve bizarre en ce moment. Enfin bon je ne vais pas t’ennuyer avec mes histoires. Si tu me disais pourquoi tu veux qu’on déjeune ensemble ? Enchaîna t-il rapidement sans que son frère n’ai eu le temps de comprendre quoi que ce soit.
-Je n’ai pas le droit de déjeuner avec mon petit frère que j’adore.
-Non justement, particulièrement si tu payes ce déjeuner.
-Rooo toi et ta parano à deux balles.

Yukinari s’arrêta et regarda son frère dans les yeux, l’air de dire « tu te fiches de moi ? ».

-Oui bon ça va, s’énerva Kawai. Je t’expliquerai une fois arrivé au bar.

Et ils continuèrent leur chemin tous les deux jusqu’à ce qu’ils arrivent au bar.

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2.16 - Son To Father Vide
MessageSujet: Re: 2.16 - Son To Father   2.16 - Son To Father Icon_minipostedDim 12 Aoû - 17:52

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Saraluna, qui s’inquiétait toujours pour Sayla depuis l’accident même si les médecins lui avait dit que tout allait bien et que la jeune fille pourrait sortir rapidement, ne pouvait s’empêcher d’y penser depuis quelques jours à chaque fois qu’elle se réveillait dans la nuit, faisant des cauchemars dans lesquels Brian lui tirait dessus comme Jérémy l’avait fait avec Sayla.
Enfin elle était rassurée d’avoir appris la veille qu’elle pourrait venir chercher sa sœur qui pourrait sortir dans l’après-midi. C’est ce qui la mis de bonne humeur, et qui la motiva à régler son autre problème, qui était sa relation avec Brian. En effet, il ne s’était pas reparlé depuis la veille, lorsque la police était venue chez elle avec un mandat de perquisition et qu’ils avaient retrouvé les os des deux avant-bras de son ex-femme décédée. Saraluna avait du mentir à tout prix pour protéger son frère, une fois de plus au détriment de sa propre vie. Mais elle en avait assez, elle avait bien l’intention de s’excuser auprès de Brian et de lui raconter toute la vérité, après tout elle lui faisait entièrement confiance, elle espérait juste qu’il allait la laisser lui parler.
C’est donc confiante et motivée qu’elle se dirigea vers le domicile des Petterson. Arrivée à la hauteur de la maison, elle la contempla en se remémorant les souvenirs qu’elle avait pu passer dans cette demeure en compagnie d’un homme qu’elle trouvait merveilleux, elle pria Dieu que ça ne soit pas les derniers souvenirs qu’elle aurait en compagnie de son « poussin », comme elle avait l’habitude de l’appeler en privée, elle sourit à ce souvenir qui accompagnait aussi tant d’autres bons moments.
Quand elle s’aperçut qu’elle était l’air béat en pleine rue à contempler une maison peut-être vide, elle secoua la tête frénétiquement et marcha d’un pas décidé vers la porte d’entrée. Avant de sonner, elle n’oublia pas de resserrer son chignon, celui que Brian adorait défaire, et tira sur sa veste afin de la remettre droite.
Corentin alla ouvrir à la porte avant même que Saraluna n’ai eu le temps de sonner, elle était en train de respirer à fond, son cœur battant de plus en plus fort à l’idée de pouvoir parler avec Brian.

-Bonjour, fit Corentin.
-Oh, cria-t-elle en sursautant, visiblement surprise. Je pensais ne pas avoir encore sonné pourtant.
-Vous ne l’avez pas fait, je vous ai vu arriver.
-Oh … rougit Saraluna, baissant le regard, toute confiance évanouie.
-Je suppose que vous voulez voir mon père.
-Oui tout à fait ! Il est là ?
-Je suis désolé, il est parti quelques jours, il avait besoin de, comment a-t-il dit, faire le point sur certaines choses …
-Oh je comprends, tant pis …
-Mais je peux lui dire que vous êtes passé si vous voulez ?
-Oh non ça ne sera pas nécessaire … je repasserais à son retour.
-Très bien, c’est vous qui voyez !
-Je te remercie quand même, lui dit-elle poliment, bonne journée.
-Je vous en prie !

Corentin referma la porte sur la silhouette de Saraluna qui s’éloignait peu à peu d’un pas lent.

-Merci, lui dit Brian en sortant du salon où il s’était caché afin d’écouter la conversation.
-Pas de quoi, t’es mon père, je me dois de t’aider, mais si je peux te donner un conseil, tu devrais parler à cette femme … lui fit-il remarquer en croquant dans une pomme qu’il avait en main et en se dirigeant vers la cuisine.

Chez les Scavo, Lynette comme à son habitude chaque matin, se levait de bonne heure afin d’aller travailler. Tom quant à lui s’occupait des jumeaux et des tâches ménagères toute la journée. Mais depuis quelques temps, le couple parlait d’une éventuelle reprise de travail de Tom suite à la demande de Tom, qui commençait à trouver le temps longs … il avait présenté ses arguments à sa femme, sachant qu’elle serait très exigeante sur le fait que s’il fallait payer une nounou, autant que ça ne serve pas à ce que Tom puisse enfin souffler en n’ayant plus à garder les enfants, il fallait aussi que ça soit à l’avantage de la famille, ce qui leur permettrait de vivre plus aisément. Après avoir épluché les petites annonces pendant des semaines, Tom avait décroché, dans la matinée, un rendez-vous dans une boîte de pub concurrente de celle de Lynette pour un poste plus haut placé, ce qui n’était pas forcément du goût de cette dernière, mais elle laissa passer pour cette fois, étant persuadée au fond d’elle, même si elle savait qu’elle ne devrait pas penser ça, que Tom ne décrocherait jamais un tel job.

-Bon Mme McCluskey devrait arriver d’ici quelques minutes, fit Lynette en regardant sa montre. Moi je te laisse, je ne dois pas être en retard, nous recevons des clients important aujourd’hui. Bon courage pour ton entretien.
-Ok chérie merci, lui répondit-il en l’embrassant.
-Les garçons soyez sages avec Mme McCluskey, leur ordonna t’elle en leur envoyant des baisers et en embrassant Penny.
-Oui maman, répondirent les jumeaux en cœur.

Elle prit sa veste, son attaché-case et quelques maquettes de pub enroulées autour d’un élastique et s’en alla en direction de sa voiture tandis que Tom s’attelait à préparer le déjeuner des enfants en ne s’imaginant pas que ce jour là, il décrocherait « le » job que sa femme aurait pu rêver d’avoir.

Pendant ce temps, dans le bar à Lolo, Kawai et son petit frère prenait leur petit déjeuner tranquillement, Yukinari attendant toujours de savoir ce que lui voulait Kawai.

Après avoir été servi d’un café noir et d’un chocolat agrémentée d’une corbeille de viennoiseries, Kawai laissa planer un long silence ce qui agaça Yukinari.

-Bon alors tu vas te décider à me dire pourquoi tu voulais me parler ?
-Attends, che manche, répondit Kawai la bouche pleine n’étant pas pressé de commencer la conversation avec son frère.

Yukinari qui commençait à en avoir marre d’attendre, il faut dire que la patience n’était pas une de ces principales qualités, scrutait les clients du bar en attendant que son frère daigne bien se presser un peu. Il y avait quelques clients réguliers, comme ce vieil homme qui chaque matin venait prendre son petit-déjeuner ici, apportant son journal avec lui. Ou encore cette jeune fille qui avait l’habitude de passer tous les matins avant d’aller en cours, même pendant les vacances elle passait le plus souvent possible, Yukinari la soupçonnait d’en pincer pour Loic au vu des petits regards furtifs qu’elle lui lançait souvent, il fallait avouer que Monsieur le Patron était loin d’être repoussant. Puis il y avait aussi cette jeune femme, d’environ vingt-cinq ans, les cheveux au carré, brune … ce n’est qu’en la détaillant et en remarquant tous ces détails que le jeune homme se rendit compte qu’il ne la connaissait pas, lui pourtant habitué à fréquenter le bar et à connaitre la clientèle se demandait qui cela pouvait bien être. Ce n’est que quand son frère l’appela qu’il décida de ne pas se préoccuper de ça, après tout c’était surement une cliente qui venait rarement seulement.

-Oh Yuki ! L’appela son frère en lui secouant le bras.
-Hein, euh oui ? fit-il sortit de ses pensées.
-Ne me dis pas que tu es devenu hétéro ? lui dit son frère en regardant dans la direction de ce que son petit-frère regardait avant de se mettre à rire.
-Arrête de faire l’idiot Kawaï et dit moi enfin de quoi tu voulais me parler.
-Tu ne me crois vraiment pas quand je te dis que je veux simplement prendre un petit-déjeuner avec mon petit-frère que je n’ai pas vu depuis un moment ?
-Non, et en plus tu me l’as avoué tout à l’heure que tu avais quelque chose à me dire.
-Ok ok ça va, j’ai en fait plusieurs choses à te dire.
-Je t’en prie, vas-y, mais tâche de faire vite.
-T’arrêtes un peu de râler, rétorqua Kawai en le tapant sur la tête.
-C’est bon, vas-y, lui répondit le jeune homme en se massant le sommet du crâne, là où il avait reçu le coup.
-Bien, si on parlait d’Andrew !
-On en a déjà parlé tout à l’heure, sujet suivant.
-Oh ça va tu pourrais développer un peu plus …
-Comment ça tu veux savoir à quel fréquence on couche ensemble par exemple ? Ironisa t-il
-Non bien sûr, sois pas bête, quoi que pour cette semaine je le sais déjà tu me l’as dit tout à l’heure, fit-il remarqué, se parlant à lui-même. Mais à part ça tout va bien ? Aucune tension ?
-Pour le moment non, quelques périodes difficiles mais rien de vraiment nouveau …
-Tu vas s’en doute penser que je me trompe, commença doucement Kawai, mais vous n’êtes peut-être pas fait pour être ensemble ? Finit-il si rapidement que ça en était à peine audible.
-Peut-être oui …

Kawai qui n’en revenait pas de ce que venait de dire son frère lui cria si fort « Tu rigoles ? » que plusieurs clients se retournèrent pour voir ce qui se passait.

-Mais je n’ai pas envie de me poser cette question pour le moment … continua Yukinari en lançant à son frère un regard noir suite à son cri. Il est très probable que ça ne dure pas, mais pour l’instant je profite des bons moments avec lui, et malgré tout ça, détail non négligeable, je l’aime quand même, ça me parait un des points les plus importants dans une relation non ?
-Whaoow c’est plus une amourette de gamin à ce que je vois !
-Arrête de te moquer de moi Nii-san !!
-Je ne me moque pas, tu as raison. Et puis je suppose qu’il embrasse comme un Dieu également, ça doit être un détail également non-négligeable ?
-Comment tu le sais ? l’interrogea Yukinari faisant mine d’être étonné pour se moquer de lui.

Ce dernier se contenta de sourire alors que son petit-frère ajoutait :

-Et il n’y a pas qu’embrasser qu’il fait comme un Dieu …
-Et c’est reparti ! fit Kawai en levant les yeux au ciel. Mon frère est devenu un vrai pervers sexuel.
-Et encore tu me connais mal, ajouta Yukinari pour enfoncer le clou.
-Quoi ? Tu ne vas pas me dire que tu le frappes et que c’est toi qui lui as fait ses bleus ?
-Ca te surprendrai ?
-Un peu oui, je te vois mal taper quelqu’un.
-Et pourtant !!
-Non sérieusement qu’est ce qui lui est arrivé ?
-Ca ne te regarde pas !
-Oh ça va, tout le monde sait qu’Andrew est un bad-boy !
-Oui et alors ? Renchérit Yukinari.
-Bah je suppose que tu seras d’accord avec moi si je te dis que toi tu n’as pas vraiment la carrure et la personnalité d’un bad-boy ?
-Hum Monsieur ne serait-il pas en train de nous faire du stéréotype ?
-Non bien sur … mais tu avoueras que je te connais et que je sais que tu n’en es pas un, je comprends qu’Andrew t’attire pour ce côté-là de lui, mais je suis persuadé que tu pourrais trouver quelqu’un qui te conviendrait mieux, j’ai pleins d’amis en France qui …
-Depuis quand tu me présenterais tes amis toi ? Et encore pire que tu me laisserais sortir avec un garçon de ton âge ? l’interrompit Yukinari.
-Oh ça va tu as grandi tu sais, je vois bien que t’es plus un gamin.
-Ca fait au moins une personne qui le voit, lui fit remarquer le jeune homme en baissant la tête.
-Comment ça ?
-Oh c’est rien quelques soucis avec mes amis. T’as peut-être raison, faudrait peut-être que j’essaie de nouvelle chose … c’est vrai qu’avec Andrew c’est surtout une histoire de sexe.
-Mais tu as dit que tu étais amoureux tout à l’heure ?
-Oui enfin … tu sais l’amour … dit Yukinari en regardant son frère pour voir s’il croyait ce qu’il venait de dire. Kawai lui faisait une moue bizarre. Oh ça va, poursuit le jeune homme, oui je l’aime, je voulais te tester.
-A propos de quoi ?
-Je voulais savoir si ton but était de me convaincre de partir avec toi en France !!!
-Haaan mais alors là pas du tout, mentit Kawai peu convaincant.
« Mon œil » fit Yukinari d’un geste de la main.
-Bon d’accord, je crois qu’on est aussi nuls l’un que l’autre pour mentir.
-A qui le dis-tu !
-Bon alors ?
-Quoi ?
-Tu viendrais avec nous en France ? demanda Kawai directement ne voulant plus y aller par quatre chemins.
-Donc c’était bien ça ? Donc je suppose que le fait qu’Edie Britt soit chez la mère d’Andrew ce matin n’est pas qu’une coïncidence, maman à l’intention de vendre le terrain c’est ça ? Et je suppose également, continua t-il, ne laissant aucune chance à son frère d’en placer une, qu’elle s’imagine que si elle fait ça, je serais obligé de partir avec elle et que je finirais par lui pardonner.
-Arrêtes elle n’en a jamais parlé et elle hésite encore pour la maison.

-C’est bon je la connais !!! Je vais tout de suite aller la voir et lui dire qu’elle a intérêt à ne pas vendre le terrain.

Avant que Kawaï n’ai pu réagir, son frère avait pris sa veste et était sorti du bar.

-Je suppose donc que la réponse est « non », se fit Kawai à lui-même en regardant son frère sortirent du bar.

Yukinari sortit furieux du bar, et bouscula Corentin qui arrivait à ce moment. Le jeune homme tenant, ce qui ressemblait apparemment à un registre de compte dans les mains. Corentin qui avait prévu un plan suite à la visite d’Imanita qu’il avait reçu le matin même, voyant là une occasion de le mettre en place, se dépêcha de trouver quelque chose, espérant que le jeune homme marcherait dedans.

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2.16 - Son To Father Vide
MessageSujet: Re: 2.16 - Son To Father   2.16 - Son To Father Icon_minipostedDim 12 Aoû - 17:53

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-Oh je suis désolé, lui dit Yukinari par politesse en ramassant le registre à terre.
-C’est pas grave, lui répondit Corentin en reprenant le registre que lui tendait Yukinari.
A ce moment précis, la main de Corentin frôla celle de Yukinari et ce dernier visiblement intimidé, rougit, comme à son habitude dans ce genre de moment.

-Je suis désolé, je dois y aller, lui dit Yukinari précipitamment se cachant avec sa veste.

Corentin fronça un sourcil puis ne voulant pas s’attarder plus longuement sur le jeune homme et entra dans le bar.

Peu avant cela, Imanita sortait de chez Corentin, contente que son plan ait marché, comme quoi, caché son magnétophone miniature, merveille de technologie, dans sa chevelure préalablement coiffée en chignon n’était pas une idée si stupide. Il ne lui restait plus qu’à récolter les fruits de son plan ingénieux. Elle s’assura d’être à l’abri de tous regard, enleva l’élastique qui tenait son chignon, récupéra le petit appareil, puis d’un mouvement de la tête laissa retomber ses cheveux.

-Maintenant que mon plan est achevé, je n’ai plus qu’à aller voir Tiziano, pensa la jeune fille.

Yukinari se rendit en direction de la maison de Van De Kamp, il souhaitait absolument faire changer d’avis sa mère, quitte à retrouver la mallette contenant l’argent et à payer avec de l’argent détourné, il voulait garder ce pied-à-terre qu’était leur maison, là où il avait tant de souvenirs, autant bons que mauvais mais il se disait que la seule façon de conserver tous ces souvenirs étaient de conserver ce qui les remémoraient …d’ailleurs sans y avoir vraiment fait attention, il s’était arrêté devant la maison, toujours debout mais fragilisée et noircie par les flammes, il la regardait en pensant à tout les moments qu’il avait passé dedans en compagnie de sa famille, une famille si unie il y a encore quelques mois … enfin c’est du moins l’apparence que lui donnait ses parents. Il sortit de ses pensées alerté par des bruits qui provenaient du jardin derrière la maison. N’écoutant que son courage … enfin vu le peu qu’il avait de courage, on dira plutôt curieux de savoir ce que c’était, et puis après tout, c’était chez lui. Il s’avança prudemment jusqu’au lieu d’où provenait les bruits, il s’avança vers une silhouette qui se tenait accroupi, dos à lui, pile en face du trou creusé où la mère de Corentin avait été retrouvée. Enfin, vu qu’il faisait jour, il distinguait très nettement que la silhouette était un homme, difficile de dire son âge vu qu’il était de dos mais il paraissait plutôt jeune, ces cheveux ayant un air de décoloration. Il observait la scène, caché derrière un buisson, l’homme marmonnait quelque chose … il était trop loin pour comprendre ce qu’il disait mais vu l’endroit à lequel il se trouvait, il devait probablement marmonner des parole à propos de la mère de Corentin. Soudain, il entendit un bruit derrière lui, il semblait que quelqu’un venait dans sa direction, il essaya de se cacher d’avantage pour ne pas être vu. La personne passa devant lui puis se dirigea vers l’homme accroupi, Yukinari reconnu tout de suite Corentin, il fallait absolument qu’il entende ce qu’il pourrait se dire. Une fois qu’il était sûre que Corentin ne puisse pas le voir, ni l’entendre, il se dirigea à quatre pattes vers les deux hommes longeant la barricade qui séparaient leur maison de celle des Scavo, en essayant de ne pas faire de bruit. Lorsque qu’il fut à bonne longueur, il s’arrêta, écoutant leur conversation et prenant toujours garde à bien rester caché, ce qui le mettait dans une position plutôt inconfortable.

-… ce n’est pas prudent de se rencontrer ici, surtout en plein jour, murmura froidement Corentin à son interlocuteur.

L’homme marqua un silence et lui répondit calmement :

-Je sais bien, mais nous ne pouvons plus nous permettre d’attendre maintenant que la police est sur le coup.
-Vous savez bien qu’ils ont arrêtés quelqu’un et que tous les soupçons portent sur lui.
-Je sais, seulement ce lieutenant Grized traîne beaucoup par ici … je pense qu’il cherche d’autres indices auprès du voisinage, surtout autour de ce Tiziano, qui est rappelle-toi, membre des « Justiciers de Dieu ». Je ne sais pas si nous pouvons encore lui faire confiance.
-Il est vrai que j’ai reçu la visite de son amie ce matin …
-La jeune journaliste ? demanda l’homme avec un air inquiet.
-Oui, elle me disait qu’elle n’était pas sure qu’il puisse gérer une telle chose, qu’il n’était pas moralement prêt à remplir la mission.

Plus il écoutait la conversation, plus la voix de l’homme paraissait familière à Yukinari.

-Méfie-toi de cette fille, elle est très mesquine, je ne lui fais pas confiance, elle est beaucoup trop attaché à Yukinari.
-Je l’ai bien senti aussi, raison de plus pour agir vite comme vous l’avez dit, affirma Corentin.
-Très bien, quand est-ce que tu pourras commencer le nouveau plan ?
-Dès que j’aurais mis la main sur Yukinari, je l’ai croisé tout à l’heure, mais en pleine rue, difficile de faire quoi que ce soit, dit Corentin en serrant le poing.
-Ne t’inquiète pas, ça ne devrait pas être bien difficile, le pauvre garçon est tellement naïf, joue de ton charme, j’ai remarqué que tu ne le laissais pas indifférent.
-Très bien, je vous fais confiance, après tout vous le connaissez bien mieux que moi …

Se pourrait-il que ? Pensa Yukinari. Non c’est impossible ! Et pourtant au fond de lui, il avait beau chercher d’où pouvait venir la voix, il ne trouvait que cette réponse. De plus Corentin avait dit qu’il le connaissait bien, ça ne pouvait être que ça ! Mais comment … ?

Le jeune homme qui se sentait fébrile, plaqua une main sur sa bouche pour éviter d’émettre un son inutile qu’il pourrait regretter. Il en avait déjà assez entendu, il devait à présent s’en aller, courir, courir loin de là, penser que cette personne était derrière tout ce plan, que cette personne voulait le tuer, il n’y comprenait rien … la seule chose à faire était de se mettre à l’abri pour le moment, il raconterait tout à Imanita et Tiziano, eux sauront quoi faire, ils savent toujours quoi faire, il s’en voulait de les avoir entrainés dans une situation comme celle-là mais ils étaient les deux seules personnes sur lesquelles Yukinari pouvait compter, excepter Andrew, mais il n’avait pas le recul nécessaire pour garder son sang froid. Perdu dans ses pensées, il ne s’était pas rendu compte qu’il avait déjà commencé à reculer. Il ne s’était d’ailleurs pas rendu compte qu’il avait fait du bruit et que Corentin se trouvait actuellement derrière lui et qu’il le tenait par le bras.

-Lève-toi je te dis, répéta Corentin pour la seconde fois.

Yukinari se leva, il semblerait qu’il avait retrouvé la mobilité de ses jambes, mais pas encore celle de sa bouche.

-Eh bien, vous aviez raison, dit Corentin en s’adressant à l’homme blond de tout à l’heure, il m’a encore plus facilité le travail que ce que vous pensiez.
-Je te l’avais dit, je connais bien mon fils, lâcha t-il en rigolant.

Alors il ne s’était pas trompé, la voix qu’il avait reconnu était bien celle de son père, pensait Yukinari alors que Corentin et son père l’emmenait à l’intérieur de la maison, mais il paraissait changé, il semblait qu’il avait fait quelques opérations de chirurgie esthétique afin de paraitre plus jeune et cette coupe de cheveux le rendait pratiquement méconnaissable. Comment était-ce possible ? Et pourquoi il faisait ça ? Il y avait tant de questions qu’il voulait poser, mais à chaque fois qu’il essayait d’ouvrir la bouche, aucun son ne sortait.

-On dirait qu’il ne sait même plus parler, se moqua Corentin.
-Il n’a jamais su parler, il ne savait que me lancer ces sourires narquois et ces regards moqueurs, crois-moi, c’est bien le Yuki que je connais, toujours aussi peureux.

Yukinari essayait de se débattre de l’emprise de Corentin mais le jeune homme lui serrait le bras tellement fort que le jeune homme en le sentait presque plus.

-Oh mais c’est qu’il serait violent aussi, plaisanta Corentin.

Yukinari essaya de lui envoyer un coup de poing à la figure mais Corentin l’évita facilement comme si c’était naturel pour lui.

-Oh oh tout doux, c’est qu’il ferait mal en plus de ça, continuait Corentin.
-Ca suffit ! Ordonna Chris Smith.
-Pourquoi, lança Yukinari à l’encontre de son père avant même qu’il n’ait pu s’en rendre compte.
-J’ai bien peur que tu ne le saches jamais, lui répondit Chris calmement.
-Espèce de s …

Un gros bruit sourd se fit entendre, Yukinari avait le nez en sang, Chris Smith venait de le frapper si fort qu’un bleu se formait déjà autour de son œil gauche.

-Ne me parle pas comme ça, jura Chris en se retournant, je suis ton père, tu me dois le respect.

Yukinari se mit à rire pour le provoquer.

-Je ne te dois rien du tout, lui dit-il avec un sourire comme il savait les lancer à son père. Pas à un type comme toi.
-Ca suffit, s’en est trop, lança furieusement Chris Smith en se dirigeant vers le jeune homme la main levé.
-Arrêtez, murmura Corentin en se mettant devant Yukinari.
-Pousse-toi, lui ordonna t-il, je vais en finir maintenant.
-Vous ne voyez pas ce qu’il essaie de faire ? Devant le visage interloqué de Chris Smith, Corentin ajouta, il essaie de vous pousser à crier, pour alerter le voisinage, si quelqu’un nous as entendu nous sommes fichu, reprenez-vous.
-Ho ho ho, fit Chris en réalisant, je ne pensais pas que mon fils pouvait réfléchir autant.
-J’ai été à bonne école, lui dit-il en pensant à son amie Imanita.
-Mais si tu avais été assez intelligent, tu aurais crié …
-J’y ai pensé, lui répondit le jeune homme, mais le plaisir de te provoquer encore une fois était trop tentant …
-C’est dommage, maintenant tu n’auras pas le temps d’en avoir l’occasion, lui lança t-il en faisant un signe de la main à Corentin, qui asséna un grand cou dans la nuque du jeune homme qui tomba par terre inconscient.
-Ne trainez pas ici, conseilla Corentin à Chris Smith, les éclats de voix aurait vraiment pu alerter le voisinage. Je m’occupe du reste.
-Très bien, je compte sur toi, tout est près au sous-sol, appelle-moi dès que tu as fini.
-Bien, confirma Corentin qui commença à prendre le corps inerte de Yukinari pour le porter jusqu’au sous-sol.
-Surtout méfie-toi de la fille.
-Ne vous inquiétez pas pour moi, lui lança froidement Corentin.

Chris Smith remis ses lunettes de soleil, sa veste noir, sortit par la porte de derrière qui menait au jardin et s’en alla en direction d’une vieille voiture garé non loin de la maison.

Corentin lui, portait toujours Yukinari entre ses bras et se dirigeait en direction du sous-sol, en arrivant à la porte qui menait vers celui-ci, on pouvait remarquer beaucoup de lueurs qui provenait de la pièce pourtant sombre habituellement. Arrivés en bas, on pouvait se rendre compte qu’il s’agissait de bougies, il y en avait éparpillées dans toute la pièce, des bougies de couleurs blanches et noirs. Au contre de la pièce, on pouvait distinguer nettement que des bougies rouges étaient disposées à chaque branche d’un pentagramme ornées d’un dessin au milieu qui ressemblait étrangement à un serpent, le tout dessiné à l’encre rouge. Sur une table plus loin, était disposées des armes plutôt étranges, des armes qui semblaient d’origine africaine, ainsi que des livres, des pots comportant toutes sortes de trucs et chose plus curieuse, les deux avant bras du squelette de Mary Petterson.
Corentin posa Yukinari au centre du pentagramme, au dessus duquel pendaient des chaines. Il le releva en le faisant prendre appui sur son épaule et l’attacha par les mains, ses pieds touchant légèrement le sol.
Il se dirigea vers le fond de la pièce et pris une toge à capuche rouge foncé qu’il sortit de son sac à dos et qu’il déposa sur la chaise associée au bureau. Il extirpa son portable de la poche de son jean et chercha un numéro dans son répertoire.

Pendant ce temps chez les Solis, Imanita venait de raconter son plan et de faire écouter l’enregistrement à Tiziano qui n’en croyait pas ses yeux.

-Mais c’est génial, on va enfin pouvoir le coincer quelle brillante idée, lui dit-il en l’étreignant dans ses bras.
-Euh Tiz’, lui fit remarquer la jeune fille plutôt gênée.
-Oh oui pardon, lui répondit le jeune homme en la lâchant. Donc c’est pour ça que ce matin tu as simulé cette dispute entre nous deux.
-Oui, je ne pouvais pas risquer de te prévenir, tu es trop mauvais comédien tu aurais tout fait rater.
-Comment ça mauvais comédien ?
-D’ailleurs en parlant de ce matin, continua la jeune fille en ne l’écoutant pas, j’ai trouvé ton attitude plutôt étrange.
-Euh bah … tenta de se justifier Tiziano, je jouais la comédie moi aussi bafouilla t-il comme excuse.
-Bah oui bien sur c’est évident, se moqua-t-elle. Enfin bref, il faut maintenant en parler à Yuki, tu l’as vu aujourd’hui ?
-Euh … oui, j’ai … comment dire … il est parti fâché de chez moi.
-Pourquoi ça ?
- Je ne sais pas, mentit le jeune homme.
-Il a dû croire que tu ne voulais pas lui raconter ce qui s’était passé, je vais l’appeler et tout lui expliquer.
-D’accord, fit Tiziano.

Avant que la jeune fille n’ait pu composer le numéro de son ami, elle vit apparaitre le numéro de Corentin sur son téléphone, il était en train de l’appeler.

-C’est Corentin ? demanda Tiziano.
-Oui … tu crois qu’il a découvert pour le micro ? S’inquiéta-t-elle.
-J’en sais rien possible, lui répondit le jeune homme peu rassuré lui aussi. Le mieux c’est de répondre pour le savoir non ?

-Oui tu as raison, je mets le haut-parleur.

Elle appuya fébrilement sur la touche verte de son téléphone et essayant de prendre un air décontracté répondit en se contentant d’un « allo ».

-C’est Corentin, lui affirma le jeune homme, je m’ennuyais un peu donc j’ai décidé de vous aider dans votre mission, rendez-vous dans le sous-sol de la maison des Smith, une surprise vous y attends.

Un grand merci à ma muse pour la majeur partie de cet épisode.


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