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 5.01 - Yukinari

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Yukinari_
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█ . AGE : 36
█ . EMPLOI/LOISIRS : Oreille Attentive
█ . VOISINS : Scavo
█ . HUMEUR DU MOMENT : Nostalgique
█ . RAGOTS : 615
█ . DATE D'ARRIVEE : 25/07/2007

5.01 - Yukinari Vide
MessageSujet: 5.01 - Yukinari   5.01 - Yukinari Icon_minipostedSam 15 Jan - 20:51

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█ . EMPLOI/LOISIRS : Esclave du père Salama
█ . VOISINS : Van de Kampf (en ce moment)
█ . HUMEUR DU MOMENT : mélancolique
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█ . DATE D'ARRIVEE : 09/08/2007

5.01 - Yukinari Vide
MessageSujet: Re: 5.01 - Yukinari   5.01 - Yukinari Icon_minipostedSam 15 Jan - 22:32

YUKINARI




La pleine lune brillait dans le ciel sombre où des milliers d’étoiles scintillaient. La lune se reflétait sur la mer d’huile calme. Il était deux heures du matin le village, la plage, tout était endormi. Ils étaient seuls sur la plage déserte située à environ 600 mètres du centre de Porto Cesareo. Les vaguelettes venaient mourir doucement sur la grève. L’air était doux, encore chaud. Yukinari caressait le torse nu du garçon avec tendresse, avec amour aussi. Ils étaient seuls au monde et baignaient dans la même torpeur, dans le même bien-être. Domenico était allongé sur le dos, dans le sable, ses yeux noirs fixaient les étoiles, Yukinari était couchée à ses côtés. Ses doigts partait du nombril de Domenico et remontaient délicatement le long de son ventre, de son torse, puis il caressa son visage. La main de Domenico se baladait dans le dos de Yukinari ce dernier ressentait des sensations comme jamais il n’avait ressenti.

- Tu es sûr que tu veux qu’on le fasse ?… demanda Yukinari les lèvres proches de l’oreille du garçon.

- Oui, t’inquiète pas… répondit-il en souriant. Par contre ton truc là avec la glace aux fruits de la passion, ça ne me branche pas trop…

- Tu as tort. C’est un truc génial, si tu y goûtes, tu pourras plus t’en passer…

- Une autre fois peut-être…. Pour notre première fois… je préfère rester plus …soft…

- D’accord c’est comme tu veux… je suis tellement… hum hum ! Je t’aime Domy !

La main de Yukinari redescendit vers le nombril, puis encore plus bas… elle se glissa subrepticement sous le short de bain de Domy pour caresser une partie beaucoup plus intime du garçon, un endroit où Yukinari désirait s’aventurer plus que tout au monde… Au moment où… ses doigts effleurèrent le ……….



- Bonjour mon Yuki il est l’heure de te lever s’écria Iris Smith avant d’hurler : Oh mon Dieu ! j’ai rien vu, non non j’ai rien vu, je ferme les yeux je me retourne….

Cette agitation sortit aussitôt Yukinari de son rêve. Il se trouva fort gêné devant sa mère d’avoir été surpris en train de se faire une partie de scrabble matinale en solitaire….

- Maman ! mais qu’est ce que tu fais dans ma chambre ? Sors ! ordonna-t-il.

- Oui je sors de suite. Tu… tu te lèves, tu vas prendre une douche et tu me rejoins dans la cuisine, nous devons discuter tous les deux, dit-elle en lui tournant le dos avant de sortir précipitamment.

Elle sortit aussi vite qu’elle était entrée en prenant bien soin de refermer la porte derrière elle. L’excitation de Yukinari retomba immédiatement, il prit cependant le temps de sortir de son fantasme en se demandant comment il allait faire pour se sortir Domenico de l’esprit. Jusque là, il avait toujours flashé sur des garçons qui comme lui, aimaient les garçons. Il se demandait d’ailleurs pourquoi le hasard faisait à chaque fois si bien les choses. Peut-être aussi parce qu’il fréquentait des endroits où les gays ont l’habitude de se retrouver. Bien sûr il était souvent séduit par des garçons hétéro mais sans plus sauf… Jusqu’au jour où il avait rencontré Domenico. Ce qu’il avait toujours redouté se produisit : il était amoureux d’un garçon hétéro. Il était déjà tombé amoureux dans sa vie, une fois. Son premier amour s’appelait Andrew Van de Kamp, c’était une belle histoire inscrite aujourd’hui dans le passé. Avec Andrew, il n’avait jamais ressenti une attirance aussi forte, des sentiments aussi puissants. Il devait se rendre à l’évidence, il était tombé amoureux d’un garçon qui jamais ne s’intéresserait à lui. Le pire qui pouvait lui arrivait. Il avait beau fréquenter les clubs gay de Fairview à la recherche d’une autre aventure, Domenico restait son obsession. Et il ne savait pas comment gérer ce problème. Domenico l’obsédait et il ne pouvait pas lutter contre ça. Il était amoureux et ça le rendait terriblement malheureux. Il se leva, se glissa sous la douche en regrettant que Domenico ne partage pas ce moment humide avec lui… Un rêve qui jamais ne se réaliserait. Pourtant il pouvait se rattacher à ce baiser qu’ils avaient échangé. D’accord ils avaient un peu bu ce soir, surtout Domenico mais est-ce que tous les garçons qui boivent un peu trop embrassent un autre garçon avec autant de fougue ? Yukinari ne savait pas trop quoi penser. Et avec les événements des dernières semaines ses meilleurs amis n’étaient pas en mesure de l’écouter ni de le conseiller. Non la meilleure solution était d’essayer de l’oublier. Même si cette option lui paraissait impossible à réaliser.



Ce matin là, Iris Smith s’était levée de bonne heure avec la ferme intention d’aider son fils à prendre sa vie en main. De son côté, elle avait trouvé un poste d’infirmière à l’hôpital de Fairview. Son travail lui plaisait beaucoup même si elle devait bosser parfois la nuit et les week-ends, elle aimait les contacts humains et soigner les patients. Elle avait retrouvé une vie sociale normale, il fallait qu’à son tour, Yukinari puisse s’épanouir dans un travail et prendre son envol. A cette seule condition, elle pourrait se dire qu’elle n‘avait pas trop mal accompli son boulot de mère. Kawaï vivait par ses propres moyens, il restait à Yukinari à trouver son chemin. Il avait besoin d’un petit coup de main et Iris était là pour lui, elle serait toujours là pour lui et pour défier le destin. Elle s’était habillée d’une manière très élégante et très classe, elle avait maquillé soigneusement son visage puis elle avait quitté la maison sans faire de bruit. Elle avait traversé la route, longeait le trottoir sur une cinquantaine de mètres sous le pâle soleil matinal. Elle entra dans l’allée de la plus belle demeure du quartier et pressa sur la sonnette. Au bout de quelques minutes, un homme très bien habillé lui ouvrit la porte.

- Bonjour madame. Que puis-je pour vous ?

- Je viens rendre visite à Narsheska…

- A 8 heures du matin ? s’étonna l’homme en jetant un regard sur sa montre.

- Je suis un de ses très vieilles amies…

- Je vois, fit-il, laconique.

- Je suis Iris Smith. Pourriez-vous m’annoncer ?

- Madame Salama prend son petit-déjeuner. Entrez, je vous en prie. Je vais voir si elle souhaite vous recevoir.

- Merci.
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5.01 - Yukinari Vide
MessageSujet: Re: 5.01 - Yukinari   5.01 - Yukinari Icon_minipostedSam 15 Jan - 22:35

Iris entra dans la somptueuse demeure dont la décoration respirait l’aisance et la richesse. Iris fut impressionnée mais pas vraiment envieuse. Le canapé et les fauteuils en cuir blanc étincelaient à lumière. Au bout d’un moment, Narsheska la rejoingnit.

- Iris Smith ? Quelle surprise ! Excuse ma tenue mais je ne suis pas habituée à recevoir mes « amies » à 8h du matin.

- Ce n’est pas un problème… Tu es ravissante dans cette robe de chambre. C’est de la véritable soie…

- Evidemment.

- Je peux repasser plus tard, si tu le souhaites…

- Non, vas-y je t’écoute…

- Tu as une très jolie maison…

- C’est la curiosité qui t’a encouragé à me rendre cette visite si surprenante ?

- Non… pas du tout…

- Alors pourquoi viens-tu chez moi en te présentant comme une vieille amie alors que comme toutes les autres dans le quartier tu m’as tournée le dos au moment où j’avais le plus besoin d’une amie pour me soutenir ?

- Oui… je n’ai pas toujours eu un bon comportement vis à vis de toi.

- Non, c’est vrai. Tu m’as repoussée, ignorée pendant plusieurs années et aujourd’hui que la vie me sourit, comme par hasard tu reviens.

- Je sais, nous n’avions pas le droit de te juger. Quand tu es t’es enfuie avec le petit ami de ta fille, comme les autres j’ai pensé que… enfin ce n’est pas le genre de choses à faire. Je veux dire abandonner ses enfants pour partir avec un homme beaucoup plus jeune.

- Si tu es venue pour me rappeler toutes mes erreurs passées autant que tu t’en ailles de suite.

- Le principal est que maintenant tu es revenue, tu es mariée et tu te rapproches de tes enfants. Et oui nos fils sont amis depuis toujours alors, je pense que nous aussi nous devrions être amies comme avant… tu te souviens ? Nos passions d’agréables après midi ensemble pendant que nos fils jouaient dans le jardin.

- Je n’ai pas cette nostalgie là.

- Moi aussi, j’ai commis des erreurs, je ne suis pas mieux que toi. Les femmes du quartier m’ont aussi mal jugé que toi. Mes deux fils sont gays, j’ai caché de terribles secrets, j’ai mis la vie de Yuki en danger…. Autant de raisons pour me mettre en dehors des convenances. Alors tu vois ; nous sommes pareil. Je me fiche que tu sois l’épouse de l’homme le plus riche de Fairview, ce que je veux c’est retrouver notre amitié. Qu’on puisse parler de tout comme avant…

- Vous m’avez traitée comme une traînée mais si tu savais ce que j’ai pu endurer… Malgré tout cela, j’ai toujours gardé un œil sur mes enfants. Si tu savais comme la détresse, la douleur de Sayla m’affecte. Si je pouvais changer le cours des choses je le ferais.

- Je te comprends. Avec le temps sa douleur s’estompera…

- J’ai trouvé aujourd’hui l’homme le plus merveilleux qui soit, Sayla avait eu la chance de rencontrer le sien à son âge au moment où elle est encore jeune, belle et désirante. Et… et le destin le lui a enlevé… Bêtement, je voulais poursuivre ce chauffard, lui faire payer le mal qu’il a fait à ma fille… Habib m’a gentiment fait comprendre que ce serait inutile, que cela ne ferait pas revenir Gaël et seul Gaël pouvait redonner goût à la vie à Sayla. Et il a raison.

- Tu vois on a fait pas mal de conneries avec nos gosses mais au fond nous sommes très maternelles…

- Oui, répondit Narsheska en souriant dans le vague.

- Justement c’est aussi en tant que maman que je suis venue te voir.

- …. Bon avant que tu m’expliques assieds-toi, je demande à Harold de nous servir le thé et le café.

- Madame m’a appelé ?

- Oui Harold, pourriez-vous nous servir du thé et du café, s’il vous plait.

- Madame et son amie prendront-elles aussi des toasts et de la confiture ?

- Non merci... pas pour moi, répondit Iris.

- Ça ira comme ça Harold, merci. Alors Iris… que voulais-tu me demander ?

- J’ai vu que vous recherchiez un cuisinier…

- Oui… Habib pense qu’Harold ne peut pas tout gérer seul. Il s’occupe de l’entretien de la maison, veille sur Imanita et Tiziano… enfin bref, il a beaucoup de travail et nous aimerions trouver quelqu’un pour l’aider juste à la cuisine le midi et le soir…. Ce serait un travail à mi temps. Tu connais une personne qui serait intéressée par ce poste ?

- Oui, mon fils, Yukinari.

- Ah, je vois…

- Yuki a fait plusieurs stages comme cuisinier… Il a encore beaucoup à apprendre mais ce serait une vraie opportunité pour lui…

- Mais faire à manger à ses deux meilleurs amis et leurs parents… ça ne risque pas de lui poser un problème ?

- Non, au contraire…

- Je ne sais pas…

- S’il te plait il a besoin de ce travail.

- Bon j’accepte de le prendre à l’essai. Mais au moindre souci je le vire. C’est pas parce qu’il est ton fils qu’il aura un traitement de faveur.

- Merci. Et ce mi- temps lui permettra de prendre des cours à côté…

Harold apporta le plateau avec le thé et le café.

- Ho Harold, je vous ai trouvé un cuisinier…

- Déjà madame ! Félicitations. Il commence quand ?

- Ce soir. Vous l’accueillerez vers 16 heures et vous le chapoterez.

- Souhaitez-vous que je lui fasse visiter la maison pour qu’il se familiarise avec les lieux ?

- Ça ne sera pas utile, il connaît déjà la maison. Il doit juste se familiariser avec la cuisine et vos méthodes de travail.

- Il… connaît la maison ?

- Oui… Il s’agit de Yukinari. Le meilleur ami d’Imanita et de Tiziano.

- Oh mon Dieu ! s’écria-t-il en levant les yeux au ciel. Pourquoi m’infligez vous un tel châtiment ?

- Merci Harold, je n’ai plus besoin de vous pour le moment.

- Il est un peu bizarre ton majordome, non ? conclut Iris.



Il était 10 heures 30 du matin quand Iris était entrée dans la chambre de son fils et l’avait surpris dans ses plaisirs solitaires. Il avait passé une partie de la nuit devant son ordi à jouer en ligne avec des amis virtuels et ensuite, il se lève en fin de matinée. Il fallait que tout cela change…



J’avais passé un long moment sous la douche pour reprendre mes esprits mais aussi pour repousser le plus possible le moment où je devrai me retrouver face à ma mère dans la cuisine. Je me sentais un peu gêné après ce qui s’était passé plus tôt lorsqu’elle est entrée dans ma chambre sans prévenir. Existe-t-il une autre mère au monde que la mienne qui entre encore dans la chambre de son fils devenu adulte ? Bref, ensuite je me suis séché et je suis retourné dans ma chambre pour m’habiller. Enroulé dans une grande serviette de bain, je me suis assis sur mon lit histoire de réfléchir un moment à ma situation. J’étais amoureux d’un garçon qui ne s’intéresserai jamais à moi parce qu’il était hétéro, skater, bad boy… Et mes meilleurs amis avait leurs propres problèmes, ils n’étaient pas disponibles à écouter mes soucis de cœur… Mes amis après ce qui s’était passé, j’ai l’impression que notre amitié avait explosée en 1000 morceaux, plus rien désormais ne serait comme avant. J’avais envie de retourner en arrière, changer le cours du temps nous retrouver au collège, insouciants, lorsque juste l’amitié nous animait, nous rapprochait. Ciane avait agi sans imaginer les terribles conséquences que ce plan machiavélique allait entraîner. Depuis, Imanita ne sort plus de sa chambre, Tiziano travaille avec le père d’Ima, il fréquente l’Université pour devenir conseiller de clientèle, le genre de truc inimaginable quand on connait Tiz’ ! Habib Salama possède un véritable empire, une entreprise d’import, export, il a investi aussi dans une chaîne de télévision locale et il possède un lycée privé. Lorsqu’il n’est pas en cours, Tiz, passe son temps les écouteurs de son I pod sur les oreilles, pour être sûr que personne ne lui adresse la parole. Bref Ima et Tiz se sont renfermés sur eux-mêmes et ni l’un ni l’autre ne prétend faire le premier pas vers la réconciliation. J’ai décidé de les laisser se débrouiller, ils commencent à m’agacer sérieusement avec leurs petits jeux débiles et leur égo surdimensionné. Même s’ils restent mes meilleurs amis, un éloignement me semble une bonne solution. Bon il est temps de rejoindre ma mère. J’entre dans la cuisine tout propre et habillé, je m’assis à ma place, sans jeter un regard à ma mère qui elle, me contemple attentivement alors que je prends un petit déjeuner léger quelques céréales et du café. Je l’écoute me raconter son entretien avec la mère de Tiziano et, à la fin de son récit je m’écrie en manquant de m’étrangler avec mon bol de café :

- Quoi ? Tu es allée demander du boulot pour moi ?

- Parfaitement. Il est temps que tu travailles et que tu entres dans la vie active.

- Pourquoi tu te mêles toujours de mes affaires ? Je t’ai rien demandé moi…

- Parce qu’une mère doit parfois donner un coup de main à son fils quand celui-ci a tendance à se laisser vivre…

- En plus chez les Salama… Tu imagines faire la cuisine à mes amis…

- Et alors ? Ils seront plus tolérants avec toi justement…

- Maman. Ima ne sort plus de sa chambre, Tiz travaille dans l’entreprise d’Habib Salama en alternance avec des cours qu’il suit à l’Université. Et en dehors du travail il se balade sans cesse avec les écouteurs de son I pod sur les oreilles pour être sûr que personne ne lui adresse la parole. Ils n’ont sûrement pas envie de voir leur meilleur pote faire la cuisine chez eux.

- Peu importe. Tu as du travail est c’est le principal. Finis ton café, je t’emmène en ville t’inscrire à un stage de cuisinier où tu iras en alternance avec ton travail chez les Salama. Et puis on va t’acheter un tablier et…

- Pourquoi pas une toque pendant que tu y es.

- Yuki, tu verras, un jour tu me remercieras.

Je me lève avec lassitude et accompagne ma mère jusqu’à la voiture garée dans l’allée. Je vais ouvrir le portail juste au moment où passe un jeune skater. Celui-ci lui me jette un bref coup d’œil tout en poursuivant son chemin. Je ne peux m’empêcher de le contempler jusqu’à ce qu’il disparaisse dans le tournant.

- Ce garçon…. Dit Iris. Ce n’est pas le cousin de Tiziano ?

- Si je crois.
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5.01 - Yukinari Vide
MessageSujet: Re: 5.01 - Yukinari   5.01 - Yukinari Icon_minipostedSam 15 Jan - 22:36

- Il pourrait te dire bonjour, non ?

- Maman, c’est pas parce que Tiz est son cousin qu’il doit me dire bonjour…

- Pas très poli tout de même, vous êtes allés en Italie avec lui, non ? D’ailleurs, j’ai toujours pas compris comment vous avez payé ce voyage…

- Tu arrêtes de te mêler de ma vie, s’il te plait.

- Oui tu as raison, maintenant que tu as un travail, je te promets que je ne m’occuperai plus de ta vie privée… Et pour te prouver ma bonne foi, je vais te laisser conduire la voiture.

Je ne voyais pas le rapport, mais las, je décidai de prendre le volant.

- Qui sont ces gens ? demandais-je en passant à la hauteur de l’ancienne maison de Mary Alice ?

- Je ne sais pas, une nouvelle famille… ils sont en train d’emménager depuis ce matin… Hum c’est le beau garçon en train de porter les cartons qui te plait ?

- Maman !

- Excuse-moi… j’avais oublié, je ne dois plus m’occuper de ta vie privée. Mais quand même si c’est le fils de ce couple, ils ont un garçon très séduisant…

- Maman, tu pourrais être sa mère…

- Merci mon chéri de me rappeler que je suis vieille et toute ridée…

- Mais c’est pas ce que je voulais dire…



Imanita était tapie derrière sa porte de chambre légèrement entre ouverte en train de guetter son père. Elle fit attention de ne pas se laisser surprendre par Tiziano. Depuis qu’elle était rentrée de l’hôpital, elle avait toujours réussi à l’éviter. Mais elle en avait marre de vivre cacher par crainte de le rencontrer. Il n’était plus son meilleur ennemi mais plutôt son pire ennemi. Enfin son père sortit de la salle de bains, en pleine forme et souriant dans son costume de chef d’entreprise. Elle l’interpella quand il passa à sa hauteur.

- Oh ma chérie, tu es levée ?

Elle le tira dans sa chambre et referma la porte derrière lui.

- Il faut que je te parle.

- Je t’écoute ma chérie mais fais vite je suis en retard.

- Voilà j’ai bien réfléchi….

- Tu vas reprendre enfin ton travail au journal ? la coupa-t-il.

- Peut-être. Mais ça dépendra de la réponse que tu vas donner à ma demande.

- Hou là Ima tu m’inquiètes.

- Mais comme tu vas accepter puisque tu ne peux rien me refuser, disons que j’ai presque un pied à la rédaction…

- Si ce que tu me demandes est dans mes possibilités je t’accorderai ce que tu veux. Je t’écoute.

- Voilà…après ce qu’il m’a fait, je ne peux plus vivre sous le même toit que Catalano. Alors s’il te plait dis lui d’aller habiter ailleurs….

Son père la regarda fixement et alla s’asseoir sur le lit. Au bout d’un moment, il dit :

- Peux-tu m’expliquer exactement ce que Tiziano t’a fait de si terrible ?

- Tu sais très bien ce qu’il a fait….

- Ah oui ! Il t’a sauvé la vie. Il a défoncé la porte de la salle de bains pour te venir en aide et t’emmener aux urgences avant que tu ne perdes tout ton sang… Et tu sais pourquoi il a fait ça ? Parce qu’il t’aime.

- Tu tiens avec lui alors qu’il m’a mise en enceinte… je n’arrive pas à le croire.

- Ma chérie, tu as couché avec deux garçons en même temps. Comment peux-tu être sûre que Tiziano était le père de cet enfant ?

- Je le sais c’est tout… une femme ressent ces choses là, c’est instinctif…

- Ecoute ma chérie, tu es ce que j’ai de plus chère au monde, je t’aime mais la vie m’a apporté un nouveau bonheur au moment où je ne l’attendais plus. Narsheska est un rayon de soleil dans ma vie, elle est aussi importante que toi dans mon cœur. Evidemment je vous aime différemment…

- Alors tu l’aimes vraiment, tu ne l’as pas épousée juste pour nous embêter Tiz et moi…

- Chérie, je suis un adulte responsable, je ne vais pas comme toi, me marier juste pour « rire » ou…. Gêner ma fille.

- Ok, je peux admettre que tu aimes cette femme mais son fils, t’es pas obligé de le garder chez toi…

- Tiziano est le fils de Narsheska, la femme que j’aime. Tant que mon épouse voudra que son fils vive avec nous, il restera ici…

- Tu refuses donc de le chasser ?

- Oui, je ne céderai plus à tes caprices de petite fille gâtée.

- S’il ne quitte pas la maison, c’est moi qui partirai vivre ailleurs…

- Même si je ne te soutiendrai pas dans cette décision, je ne m’opposerais pas à ton départ si la vie sous le même toit que Tiziano est si insupportable pour toi. Passe une bonne journée ma chérie.

Il embrassa sa fille sur le front et s’en alla. Imanita serra les dents elle avait été sûre que son père aurait chassé Tiziano si elle le lui demandait… mais elle avait perdu, désormais, elle devait partager l’amour de son père avec cette femme qui n’a même pas été capable d’élever ses enfants et qui tente de faire belle figure aujourd’hui devant son fils.



Depuis le début de la journée, Yukinari avait suivi sa mère d’abord à la fac pour son inscription au stage de cuisinier, puis ils étaient passé à la banque lui demander un prêt pour l’achat d’une voiture. Ensuite, ils avaient déjeuné dans une cafétéria située dans la galerie marchande du centre commercial et pour finir, ils avaient dévalisé les magasins de fringues ! Et c’est justement cette dernière activité qui l’avait le plus branché. S’il avait passé une journée plutôt agréable, Yukinari avait hâte de retrouver ses amis et de passer du temps à faire ce qui lui plaisait en attendant de prendre son service chez Salama ! Sachant que ni Imanita ni Tiziano n’était d’humeur à s’amuser, il décida d’aller voir si Ciane était moins triste que les deux autres. Il entra dans le baracici, un client buvait une bière au comptoir, Ciane essuyait des verres. Yukinari alla s’asseoir au fond de l’établissement, la barmaid le rejoignit, heureuse d’accueillir enfin un visage connu.

- Yuki ! ça me fait plaisir de te voir…

- Moi aussi Ciane… Tu vas bien ?

- Mouais… depuis le jour où ça a mal fini…. Je…je n’ai pas vu beaucoup de monde… Sayla a quitté la ville, Ima et Tiz ne me regardent plus…

- Il faut les comprendre aussi… tu y as été un peu fort avec tes manipulations. Tu as voulu les imiter mais tu as montré que tu n’étais pas à la hauteur. Quand tu veux manipuler les autres il faut savoir tout gérer, tout maîtriser…

- Oui tu as sans doute raison. Et toit c’est la première fois que tu reviens…

- J’ai été pas mal occupé…

- Je comprends. Qu’est-ce que je te sers ?

- Un café…

- Ça marche…

Pendant que Ciane préparait le café, Julie Mayer entra dans le bar se précipitant direct sur Yikinari.

- Bonjour, Yuki !

- Julie, ça fait plaisir de te revoir.

Ils s’embrassèrent.

- C’est gentil, bonjour Ciane !

- Salut Julie, assieds-toi. Qu’est ce que je te sers ?

- Un café, s’il te plait.

- Alors tu t’installes à nouveau à Fair view ?

- Je reviens pour quelques mois en tout cas… Et demain soir j’organise une fête chez moi pour mon retour. Ma mère et Mike me laisse la maison.

- Cool !

- J’invite tous les jeunes du quartier. On va tous se retrouver ça va être super ! J’espère que tu viendras. Tu en parles à Ima et Tiz ?

- Je ne pense qu’ils accepteront de venir.

- Pourquoi ?

- Ils on vécu des moments difficiles…

- Dis plutôt qu’ils ont le don de se foutre dans des situations compliquées…

- Tu n’as pas tort…

- Bon en tout cas, Ciane et toi vous venez…

- Je ne sais pas… tu sais depuis l’accident de gaël, on n’a pas trop l’esprit à la fête…

- Bon tu me raconteras plus tard ce qui s’est passé, je n’ai pas le temps de rester. Réfléchis y, j’aimerais vraiment que tu viennes.

- Bah je vais y penser, mais je ne te promets pas…

- Ok à plus ! Au revoir Ciane.

- Et…. Ton café ? fit la barmaid en arrivant avec son plateau.

- J’ai pas le temps, désolé…

- Bon ça fera quand même .90 cents.

- Je paierai pour elle.

- En tout cas pendant mon absence s’il y a bien une chose qui n’a pas changé c’est l’addition au baracici !!!!

- Tu sais Yuki, commença Ciane en s’asseyant à sa table… Je cherche quelqu’un pour remplacer Sayla… Et j’avais pensé à toi…

- Ah !

- Oui tu connais bien le bar et…

- Excuse moi mais je viens d’accepter un job ce matin, plus dans mes cordes… et puis ne le prends pas mal mais vis-à-vis d’Ima et Tiz, je me sentirai mal de travailler pour toi dans l’immédiat.

- Dans cette affaire, je ne veux pas prendre partie pour eux ni pour toi… Alors c’est mieux comme ça…

- Tu as sans doute raison. Bon au moins demain soir on peut aller ensemble à la fête de Julie, qu’en penses-tu ?

- J’ai pas trop envie d’y aller.

- Décidément, plus rien ne sera comme avant…

- C’est encore trop tôt, Ciane… Toutes les cicatrices ne sont pas encore refermées.

- Au moins Domy est passé tout à l’heure et lui, il avait tout excitée à l’idée de participer à cette fête…

- Quoi ? s’écria Yukanari avec des yeux ronds remplis soudain d’étoiles,…. Domy va à la fête ?

- Bah oui, lui au moins il ne veut pas manquer ça…

- Bon bah si ça te fait plaisir, on peut peut-être y aller nous aussi, consentit Yukinari.

- Mais oui…pour me faire plaisir. Dis plutôt que tu es toujours accro à Domy et que tu veux aller à cette fête pour le voir….

- C’est bon, je me rends. Oui… j’arrive pas à m’enlever Domy de la tête…

- Yuki, tu te fais du mal, il n’a jamais montré quelque intérêt à ton égard…

- C’est ce que tu crois…. Mais l’autre soir, on s’est embrassés…

- Quoi ? cria-t-elle au moment où un étrange garçon entra dans le bar.
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MessageSujet: Re: 5.01 - Yukinari   5.01 - Yukinari Icon_minipostedSam 15 Jan - 22:37

- Chut moins fort…

- Je veux tous les détails….

- C’était rien…

- Un baiser ? Sur la bouche ?

- Oui.

- Avec la langue ?….

- Ciane !

- Un baiser avec la langue et tu oses me dire que c’était rien…. Tu te fous de moi Yukinari Smith ? Alors comme ça le skater italien bad boy serait moins hétéro qu’il n’y parait ?

- On avait un peu bu et…. Voilà c’est arrivé et depuis, il m’évite…

- Maintenant que je sais ça, tu n’as plus le droit de te dégonfler. Demain soir on va à cette fête et … on met Domy devant le fait accompli…

- Non Ciane…

- Inutile de protester, demain soir on agit et peut-être que Domy finira la nuit dans ton lit…

- Oui bah c’est pas gagné ! Et toi tu en es où avec Stefano ? demanda-t-il en regardant discrètement l’étrange garçon qui les observait avec insistance.

- Tu crois peut-être qu’il daigne encore me voir après ce que je lui ai fait ?

- J’ai eu de ses nouvelles. Il a trouvé un job de maître nageur au country club…

- Au country club ? Toutes les vieilles peaux bourrées de fric qui fréquentent cet endroit chic vont le reluquer derrière leurs lunettes noires. Elles me dégoûtent. J’imagine déjà Gabrielle Solis en train d’essayer de le séduire. Elle a pas intérêt à le toucher….

- Voilà j’ai mas réponse… fit Yukinari d’un air satisfait.

- Quoi ?

- Bah oui si tu es jalouse c’est que tu es encore accro à Stefy….

- Hum tu m’agaces quand tu te comportes comme ça.

- On pourrait aller y faire un tour un prochain jour.

- Au country club ? Ce n’est pas dans mon budget….

- Pas de souci pour ça. La mère de Tiz et le père d’Ima y vont de temps en temps, j’arriverai à me procurer des entrées…

- Oui bah j’ai pas envie de le revoir.

- Menteuse. Je vais à la soirée demain si tu acceptes de m’accompagner au country club. Il n’y a pas d’autre alternative. Il faut t’expliquer avec lui…

- Bon on en reparlera… laisse moi un peu de temps et on ira.

- Marché conclu.

- Il parait que le père d’Ima a développé ses affaires.

- Tu sais il est à la tête de plusieurs multi nationales, il a acheté un lycée privée à Fairview, il a un jet privé, il projette de se présenter au poste de gouverneur.

- Et bien…. Ima est riche et la mère de Tiz a mis son fils à l’abri en épousant Salama…

- Tu es jalouse ?

- Non…. Je préfère rester derrière mon bar. Là au moins j’ai la conscience tranquille. Je te laisse, le client attend que je prenne sa commande. ..



Quelque part à la sortie du parc…

- Putain mon pote ton ollie était génial !

- Et t’as vu comment j’ai réussi à catcher dans les airs ! renchérit Domenico.

- Trop fort…. Et tu as réalisé cette belle figure grâce à mon apprentissage.

- Tu parles ! fit Domenico en faisant semblant d’envoyer un coup de poing dans l’estomac de son copain. Le skate parc du jardin public est trop petit, je préfère encore skater en ville.

- Tu sais ce qu’on pourrait faire ?

- C’est quoi encore ton plan ?

- Putain, mate un peu la meuf….

- Celle dans la superbe berline ?

- Oui, comment elle me fait trop bander… Moi ça me dirait de me la faire dans sa berline, couché sur la banquette arrière, dit-il en mimant le geste.

- Oublie, c’est pas une meuf pour toi, dit Domenico.

- Toutes les meufs sont pour moi, aucune ne peut me résister…

- T’es vraiment taré. Regarde elle se barre avec son mec, tu ne fais pas le poids. Elle t’a carrément zappé.

- Elle sait pas ce qu’elle a raté…

- Ou plutôt ce que toi tu as raté… Pour elle c’est plutôt une chance de ne pas avoir croisé ton chemin.

- T’es con.

- Alors qu’est ce que disais avant que cette fille apparaisse ?

- Ils ont construit un nouveau skate parc à la sortie de la ville. Il parait qu’ils ont monté une rampe de 6 mètres.

- T’es sûr ?

- Oui. On pourrait y faire un tour demain soir, qu’est ce que t’en penses ?

- Non pas demain, je suis pris…

- Waohhhhhhhhhhhhh le rital a rendez vous avec une meuf, raconte…

- Non je suis invité à une fête chez une fille du quartier.

- T’es invité à une teuf et tu ne m’en parle même pas. Je viens avec toi.

- Non, j’ai pas besoin d’un chaperon.

- Si je viens ce n’est pas pour te surveiller, mais pour participer à une méga fête.

- Non, c’est une fête dans un quartier bourgeois où habite ma tante et mes cousins.

- Tu veux dire que ce n’est pas le genre de teuf où je peux aller ?

- Tu comprends vite.

- T’es pas cool ! Je serais sage, promis.

- C’est une soirée tranquille, ok ?

- Ça veut dire sans alcool, sans chite ?

- Oui.

- Il y aura des meufs potables tout de même ?

- Evidemment !

- Ok alors je viens au pays des bourges et après demain on va s’éclater au nouveau skate parc, ça marche ?

- Ok, passe me prendre demain à 19h.

- A demain mon pote.

- Salut Nathan.



Bizarrement, Ima et Tiz’ n’ont fait aucune remarque sur le fait que j’allais faire la cuisine pour eux et leurs parents. Bon, c’est vrai que les concernant, plus rien ne devrait m’étonner. Mais même s’ils sont perturbés par les derniers événements, un petit encouragement, un léger signe de satisfaction ou de dégoût à l’idée que ma cuisine est peut-être pourrie, m’aurait fait plaisir. Le moindre petit signe m’aurait fait plaisir mais bon je m’en passerai. Et puis s’ils ne mettent pas de la meilleure volonté, je mettrai des tonnes d’épices dans leurs plats. Ce sera bien fait pour eux. Demain soir c’est bon j’irai à cette fête chez Julie Mayer, il y aura tous les jeunes du quartier à part mes deux meilleurs amis et surtout il y aura Domenico. Je sais je rêve, je fantasme, jamais il ne me regardera comme moi je le regarde mais le fait de me trouver dans la même pièce que lui, à quelques mètres de lui, bizarrement, ça me fait déjà un bien fou. Parfois je me demande si je suis normal, si les autres ressentent ce que je ressens vis-à-vis d’un être qu’ils aiment ou dont ils sont amoureux. Je suis sûrement taré de penser qu’un jour j’intéresserai Domy. Bon en attendant de main soir il faut que je prépare le repas de Salama. J’aime bien faire la cuisine et je suis content de me destiner à ce métier. Bon le seul truc qui m’embête c’est d’avoir Harold sur le dos en permanence. Mais je pense qu’il va avoir d’autres occupations. Dans le salon, Tiz est affalé sur le canapé à regarder un match de baseball. Depuis plusieurs semaines avec Ima ils s’évitent. Là ils vont reprendre le contact et en fin de compte le pauvre Tiziano qui croyait maîtriser la situation va s’engouffrer dans un plan qui va se retourner contre lui. Vraiment ma n’ima est toujours la plus forte. Pendant que j’épluche les légumes voilà ce qui se passe dans l’autre pièce….



Quand Tiziano rentra à la maison, Narsheka était en train de lire la lettre que lui avait envoyé sa sœur d’Italie. Une lettre surprenante qui disait ceci :

« Ma chère Narsheska,



J’imagine que tu seras surprise quand tu vas lire cette lettre. Avant toute chose tu dois me promettre de ne parler de ce qui va suivre à personne, surtout pas à Domenico ni à Stefano. A personne, même pas à tes enfants encoure moins à ton mari. J’aurais du t’en parler depuis longtemps, avoir la force de quitter mon mari quand mes garçons étaient encore enfants. Mais j’étais trop faible, et puis j’avais peur du regard des villageois. Bref, depuis que Domenico est tout petit il le bat régulièrement. Il a levé aussi parfois la main sur Stefano mais rarement. Il préférait se défouler sur le petit qui a toujours reçu les coups sans broncher. Ce qui m’a toujours surpris. Il est d’une résistance étonnante, c’est peut-être aussi parce qu’il ne se plaignait jamais que je n’ai jamais rien dit, que je ne l’ai jamais défendu. Je suis impardonnable. Quand Stefano est devenu un adolescent assez costaud pour affronter son père il a commencé à prendre la défense de son frère. Il a travaillé pour lui payer un billet d’avion en Amérique afin d’ l’éloigner de ce père violent. Quand ils sont venus en Italie l’été dernier avec Tiz et ses amis, Paolo a battu Domenico sur le corps enfermés dans la cave, personne ne s’en est rendu compte. Je t’écris aujourd’hui de la prison pour femmes de Taranto. J’ai poignardé Paolo. Je sais c’est stupide maintenant que Domenico est loin mais je ne supportais plus de vivre avec cette homme violent avec mon fils. Invente une explication pour justifier mon silence auprès de mes garçons. Je te demande encore une chose : prends soin de Domenico, il est encore jeune, il a besoin d’être épaulé et soutenu, ce que je n’ai jamais su lui apporter. Je compte sur ta discrétion et sur ton aide aux garçons. Merci. Je t’enverrai une lettre plus longue la prochaine fois dans laquelle je t’expliquerai comment tout ça est arrivé. Je t’embrasse. Maria. »



- Salut m’man, s’écria Tiziano en entrant dans le salon.

Narsheska sursauta et s’empressa de replier soigneusement la lettre.

- Bonsoir Tiz’ ! Tu rentres tôt ce soir.

- Oui, il y a un match de baseball à la télé. Euh c’est quoi cette lettre ?

- Oh rien d’important, soupira-t-elle.

- Tu avais l’air très imprégnée dans la lecture….

- Oui, mais ce n’est rien qui puisse t’intéresser. Avant que tu ne t’installes devant la télé, je voudrais te demander quelque chose.

- Je t’écoute.

- Viens près de moi et assieds-toi. Voilà… j’aimerais que tu arrêtes de te disputer sans cesse avec Ima…

- Mes relations avec Ima ne te concernent pas…

- Si vous vous faites la tête, vous vous chamaillez et ça risque de rejaillir sur mon couple.

- Je ne vois pas pourquoi.

- Parce que un jour ou l’autre Habib ou moi allons prendre partie pour notre enfant et je ne veux pas mettre mon couple en péril. J’ai enfin trouvé l’homme de ma vie, je l’aime, je me sens bien dans ma peau en harmonie avec lui et avec moi-même alors s’il te plait fais un effort.

- Maman, je ne vais pas me réconcilier avec Ima, il hors de question que je fasse le premier pas. J’ai rien à me reprocher. Alors ok je ferai attention à ne pas me prendre la tête avec elle devant vous mais pour le reste faut pas trop m’en demander.

- D’accord, alors au moins fais attention. Je te laisse regarder ton match.

Elle l’embrassa sur la joue et quitta la pièce. Tiziano alla se prendre une réserve de jus de fraise et de biscuits, il s’installa dans le canapé, à moitié allongé, le zappeur en main. Il zappa de chaîne en chaîne en attendant le début du match. Quand Imanita descendit l’escalier chargée de plusieurs sacs, suivie d’Harold qui portait deux grosses valises. Christopher, le chauffeur de la limousine vint leur prêter main forte. Tiziano se leva d’un bond.

- Où tu vas ? demanda-t-il.

- Qu’est ce que ça peut te faire ? rétorqua-t-elle sans le regarder.

- Rien… je demandais ça comme ça…

- Et bien sache que je quitte définitivement cette maison pour m’installer à New-York, lâcha-t-elle avec un sourire satisfait.

- Ok bon voyage.

Tiziano tourna les talons et alla dans la cuisine où Yukinari était en train de préparer le repas du soir.

- Salut Yuki. Y a ta meilleure amie qui est en train de partir s’installer définitivement à New York, dit Tiziano. Tu devrais peut-être aller lui parler pour la faire changer d’avis sinon tu risques de ne plus jamais la revoir.

- Mais oui Tiz’, évidemment. Tu sais parfaitement comme moi que le seul qui puisse la décider à rester ici, c’est toi.

- Yuki, tu n’as pas le droit de la laisser partir.

- J’en ai marre de vos histoires à tous les deux et j’ai décidé de ne plus vous suivre dans vos délires. Alors si tu veux vraiment qu’elle reste, vas le lui dire… mais je suis sûr que tu ne le fera pas parce que ça risquerait de froisser ton égo surdimensionné.

- Je pensais que nous étions amis et que tu m’aiderais toujours quand je suis dans la merde.

- Oui mais pas cette fois.

Quand Tiziano arriva sur le perron, la voiture disparaissait déjà dans le virage. Il composa un numéro sur son smartphone.

- Allô ?

- Monsieur Salama ? C’est Tiz’.

- Je t’ai déjà dit de m’appeler Habib.

- Oui excusez-moi monsieur Sala…. Euh je veux dire Habib.

- Et ce serait mieux si tu me tutoyais.

- Ok… mais là j’ai besoin de votre aide.

- Que t’arrive-t-il ?

- Ima vient de partir avec toutes ses affaires pour l’aéroport. Elle décidé de s’installer à New York.

- Fais mon confiance mon garçon. Regarde tranquillement ton match de baseball, Ima ne partira pas. Je m’en occupe. Et ne parle à personne de notre conversation.

Habib Salama raccrocha et composa aussitôt un numéro. Au bout de plusieurs sonneries une voix se fit entendre :

- Compagnie de l’électricité, bonjour.

- Oui Bonjour madame. Je souhaiterais parler à Mark Hopkins de la part d’Habib Salama.

- Ne quittez pas.

Au bout de plusieurs minutes la voix de Mark résonna dans l’écouteur.

- Allô, Habib quelle surprise.

- Bonjour Mark. J’aurais besoin d’un petit service.

- Bien sûr je vous écoute.

- Voilà j’aimerais que vous coupiez le courant dans le secteur de l’aéroport pendant quelques heures.

- Pardon ?

- Vous m’avez très bien entendu…

- Mais vous vous rendez compte, on ne peut pas plonger tout un quartier dans le noir et en plus l’aéroport ne pourra plus fonctionner.

- Auriez-vous oublié que si vous avez obtenu le poste de directeur de l’agence régionale, une place confortable et très bien payée, c’est grâce à moi ?

- Oui évidemment, je n’ai pas oublié mais ce que vous me demandez est tellement énorme.

- Il me suffirait de passer deux ou trois coup de téléphone pour proposer à la direction une personne plus confirmée que vous Mark…

90 minutes Imanita était de retour à la maison en tonitruant.

- Ho déjà rentrée Ima ? fit Tiziano l’air de rien sans se détourner de son match.

- Une panne d’électricité, c’est bien ma veine. Ils ont fermé l’aéroport. J’y crois pas.

( Waoh, il est trop for Habib, pensa Tiziano sidéré. Comment il a pu créer une panne d’électricité ! c’est le champion toute catégorie de la manipulation !)

- Calmez vous mademoiselle Imanita, la tempéra Christopher.

- Mais bon puisque le destin a décidé de me clouer à Fairview c’est bon je reste. Je vais reprendre mon boulot au journal dés demain. Et toi Tiziano Catalano ne t’avise plus jamais de m’approcher à moins d’un mètre.

- Waoh je tremble, là, tu me fais peur.

- Je ne plaisante pas.

- Et que vas-tu me faire si je ne respecte pas cette distance.

- Vas-y essaye si t’es un homme, tu verras bien…

- Tes jeux débiles ne m’intéressent pas.

- Harold ?

- Oui mademoiselle Imanita ?

- Pouvez-vous expliquer à cet animal hybride affalé dans le canapé devant un match débile de baseball en train de s’empiffrer de sucrerie les nouvelles règles instituées par mon père dans cette maison.

- Vous voulez parler de la règle qui interdit à monsieur Tiziano se s’approcher de vous à moins de deux mètres ?

- Deux mètres ? Ah oui, je pensais un mètre mais deux c’est mieux.

- C’est ce que m’a confirmé votre père, deux mètres.

- A quoi vous jouez lma tous les deux, vous êtes pathétiques.

- Donc que risque-t-il s’il s’approche à moins de deux mètres ?, repris Imanita.

- Et bien il aura affaire à moi, répondit tranquillement Harold.

- Trop drôle, je tremble devant vous.

- Montrez lui Harold.

- Désolé mademoiselle mais il est à plus de deux mètres là…

- C’est pas un problème, fit Imanita en s’installant sur le canapé près de Tiziano. Cette fois il a dépassé la limite.

- T’es vraiment qu’une gamine, fit Tiziano.

- Oui vous avez raison, mademoiselle. Monsieur Tiziano veuillez vous écarter à distance respectable.

- Vous êtes dingues, je ne bougerai pas. Et puis c’est elle qui s’est approchée.

- Peu importe, c’est à vous de vous écarter dans ce cas là, rétorqua Harold.

- Qu’on en finisse Harold. Il faut qu’il comprenne qu’il n’a pas le choix, fit Imanita.

- Très bien.

Harold s’approcha de Tiziano, le souleva par la bras en el contraignant à se lever et en l’écartant de force.
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█ . EMPLOI/LOISIRS : Esclave du père Salama
█ . VOISINS : Van de Kampf (en ce moment)
█ . HUMEUR DU MOMENT : mélancolique
█ . RAGOTS : 650
█ . DATE D'ARRIVEE : 09/08/2007

5.01 - Yukinari Vide
MessageSujet: Re: 5.01 - Yukinari   5.01 - Yukinari Icon_minipostedSam 15 Jan - 22:38

- Non mais ça va pas, lâchez moi sale rosbeef ! J’ai pas peur de vous.

Imanita rigolait aux éclats devant cette scène. Ça faisait longtemps qu’elle n’avait pas autant ri.

- Je suis ceinture noir de karaté, indiqua Harold.

- Oui c’est ça et vous avez pas fait Sumo aussi quand vous étiez jeune ? demanda Tiziano en se postant devant le majordome.

- Je vous montre.

Il empoigna Tiziano par le col de la chemise, exécuta une prise parfaite et fit basculer Tiziano par-dessus son épaule si bien que le jeune homme s’effondra dos au sol.

- Putain mais il est taré ce mec, s’écria Tiziano.

Imanita vint près de lui, posa un pied sur son torse et proclama :

- Je pense que tu as compris les règles du jeu maintenant, frérot…

- Je suis pas ton frère, persiffla-t-il maintenu au sol par le pied d’Imanita qui s’enfonçait sur son torse.

- Tiziano Catalano au tapis, c’est une image que j’adore, jubila Imanita. Je gagne toujours frérot.

- Je vais demander à ce que ces règles soient supprimées…

- Et bien voilà tu deviens raisonnable tu acceptes enfin qu’il y a de nouvelles règles. J’adore lorsque tu es à merci comme en ce moment… se réjouit Imanita.

- Tu es encore plus nulle que je le pensais… heureusement que tu n’as pas été mère, le pauvre gosse a évité le pire...

Elle releva légèrement la jambe, déplaça son pied vers le visage de Tiziano et lui griffa la joue avec son talon.

- Harold, Il ne respecte pas la distance là, fit Imanita.

- Putain, je ne peux pas me dégager à cause de toi. C’est pas du jeu là, protesta Tiziano toujours au sol.

Imanita s’écarta, Harold releva violemment Tiziano, lui fit une prise en lui tordant un bras derrière le dos.

- Maintenant soyez gentil monsieur Tiziano, restez éloigner de votre sœur.

- C’est pas ma sœur ! cria Tiziano. Et lâchez-moi.

- Harold montez mes bagages dans ma chambre, je vous prie. Alors qu’est ce qu’il y a à la télé ce soir ? demanda Imanita en s’installant tranquillement sur le canapé non sans avoir repoussé les gâteaux et le jus de fraise de Tiziano avec dégoût.

- Putain, Ima bouge de là, je regardais le match de baseball…

- Désolée, frérot, mais maintenant je suis installée sur le canapé et comme tu n’a pas le droit de t’approcher de moi je te conseille d’aller voir le match ailleurs…. Pourquoi pas au baracici, fit-elle avec un sourire sournois.

- T’es vraiment odieuse. J’imagine que tu souffres après ce qui s’est passé...

- Ce qui s’est passé…tu veux dire parce que tu as couché avec ma meilleure amie ou parce qu’à cause de toi j’ai perdu mon bébé ?

- J’ai pas de compte à te rendre, lança Tiziano en restant bien à l’écart de la jeune fille. Tu couchais avec moi et le lendemain avec Chuck. Rien ne prouve que cet enfant était le mien. Et puis je veux plus te parler.

- C’était le tien, une mère ça sent ces choses là.

- Alors si cet enfant était le mien, je ne te pardonnerais jamais de l’avoir tué.

Il sortit dans le jardin prendre l’air. Il téléphona à Habib qui lui expliqua comment il avait été obligé d’instituer la règle d’éloignement :

- Vous êtes très fort pour l’histoire de la panne de courant.

- Ça aide d’avoir des connaissances bien placées.

- Par contre vous auriez pu éviter ce jeu débile qui m’oblige à rester à distance d’Ima sous peine de violence de la part de ce débile d’Harold.

- Je sais, je suis désolé, mais c’est la condition qu’Ima m’a imposé pour qu’elle accepte de rester à Fairview et de reprendre son boulot de journaliste. Et si ça peut imposer vos relations, ça sera bien.

- Pour le moment votre superbe idée a mis le feu à nos relations.

Tiziano rejoignit sa mère dans le petit salon où elle lisait un roman.

- Ça va mon chéri ? Harold ne t’a pas trop torturé ?

- Parce que tu es au courant et d’accord avec cette règle débile toi aussi.

- Evidemment, Habib n’allait pas instituer ce type de règle sans me demander mon consentement.

- Et ça ne te fait rien si ce type me martyrise…

- Tout de suite les grands mots. Puis tu es costaud, tu n’es pas en sucre. Tâche de ne pas t’approcher d’Ima et tu ne risqueras rien. Ainsi vous ne vous disputerez plus et Habib et moi pourrons vivre sereinement.

- Si tu veux je peux partir vivre ailleurs, tu auras la paix.

- Jamais tu m’entends. Ou que tu ailles Habib te retrouveras et te ramèneras près de moi. Alors n’y pense même pas.

Tiziano était pris au piège. Condamné à vivre sous le même toit qu’Imanita et à la fuir dés qu’elle s’approcher de lui.

- Je vais aller me plaindre auprès d’une assistante sociale pour enfant maltraité.

- Sauf que tu n’es plus un enfant mon chéri et que je t’aime, conclut Narsheska.



La soirée de Julie Mayer avait débuté dans le calme, ses invités arrivaient tranquillement les uns après les autres beaucoup d’entre eux avaient apporté un cadeau, des fleurs ou une bouteille. La jeune femme avait un mot gentil pour accueillir chacun si bien qu’elle était un peu débordée en ce qui concerne le service. Mais chacun mis la main à la pâte. Et tout se passa bien. La musique battait son plein et la piste de danse improvisée était envahie par les jeunes. Ciane et Yukinari se tenait un peu à l’écart, assis derrière le bar à siroter un verre et à mater les garçons. En réalité, Yukinari matait surtout un garçon qui tenait au milieu de la salle et qui ne lui prêtait guère attention en retour. Domenico dansait et s’intéressait aux filles qui l’entouraient.

- Je crois que tu peux faire une croix sur Domy. Il ne te calcule même pas, dit Ciane sans concession. Par contre, celui là, il est pas mal, tu le connais ?

Yukinari daigna enfin détourner son regard et le posa brièvement sur le jeune homme que Ciane montrait du doigt.

- Il vint d’emménager à Wisteria Lane avec ses parents, il s’appelle Danny.

- Hum il est plutôt mignon…

- Oui et il a l’air attiré par Julie Mayer.

- Oui bah quand il me verra, Julie lui semblera bien fade…

- Tu es bien sûre de toi…

- Disons que j’essaie de m’en convaincre… Viens on va pas rester dans notre coins toute la soirée. On est venu pour s’amuser. On va danser, c’est le meilleur moyen pour que Danny me remarque et que Domy se rende compte combien tu es plus attirant que toutes ses filles qui se trémoussent autour de lui et de son pote…

- Non vas-y moi je reste là.

- Ce que tu peux être triste… Bon bah quand tu seras décidé, rejoins moi…

Ciane s’éloigna, se faufila le verre à la main entre les danseurs pour se retrouver près de Danny. Arrivé à sa hauteur, elle fit exprès de se buter contre Porter Scavo et renversa son verre sur Danny.

- Ho excuse moi, je suis vraiment maladroite.

- Non, c’est de ma faute, dit Porter.

- Je vais t’éponger.

- Attends je m’en occupe, s’interposa Porter. Julie regarde, on a renversé de l’alcool sur ton nouvel ami.

- Danny, je suis désolée… dit Julie.

- Merci, dit Danny en lui souriant trop content de se laisser par Julie.

- Bon on retourne danser ? proposa Porter.

Et voilà comment Ciane passa la soirée à danser entre deux adolescents boutonneux : les jumeaux Scavo.



- Trop génial cette teuf ! s’écria Nathan en dansant comme un dingue au milieu de la piste improvisée dans la salle à manger des Delfino. ..

- Oui mais sois plus discret…. Dit Domenico.

- Franchement c’est cool de m’avoir invité, il y a de l’alcool, de bonnes meufs et…. Si on se prenait un petit joint pour animer davantage la soirée ?

- T’avais promis que t’amènerai pas de shit.

- Oui mais ça allumerait les meufs, elles ont l’air coincées. Vise un peut celle là à côté du mec qui te mate depuis le début de la soirée.

- Arrête de dire des conneries.

- Quoi ? Elle est consommable même si elle a très mauvais goût niveau fringues…

- Nath’

- Franchement tout ce vert c’est trop moche… bref, elle est plutôt consommable comme meuf mais elle est carrément coincée et moi je connais le moyen de la dévergonder…

- Avec de l’ecstasy ?

- On peut commencer par un truc plus soft. Puis je ne crois pas qu’elle aura besoin d’un ecstasy pour se dévergonder quand elle aura vu mon corps et ma ****(mot censuré) elle ne pourra plus résister.

- T’es un grand malade. En plus cette fille c’est plus ou moins la meuf de mon frangin.

- Non ? J’y crois pas ? Il aime le vert ton frangin ? Qu’est ce tu veux dire par « plus ou moins » ? Ils sortent ensemble ou pas ?

- Ils se sont un peu embrouillés mais oui ils sont ensemble…

- Oui bah en attendant qu’ils se réconcilient, je peux me la faire non ?

- Nathan, lâche l’affaire.

- T’as vu le mec avec elle, il risque pas de la sauter ! Comment il est gay. Il de dévore des yeux.

- Tu dis n’importe quoi.

- Sérieux mec, ton charme séduit les gays. T’as toutes tes chances avec lui. Si tu tombes aucune meuf ce soir au moins tu ne repartira spas bredouille avec lui !

- Arrête de déconner je ne suis pas une pédale.

- Ok mais t’es un mec qui plait aux pédales.

Domenico haussa les épaules et s’éloigna de son copain parce qu’il commençait à le gonfler. Nathan jeta son dévolu sur une autre fille. Il n’était pas du genre à repartir d’une fête sans une fille à son bras. Et ce soir là, son côté bad boy fonce qui n’a pas froid aux yeux paya une fois de plus à la grande surprise de Julie Mayer qui le retrouva dans une chambre au premier étage en train de folâtrer avec une jolie jeune fille inconnue qu’elle n’avait pas invitée.



Ça faisait deux heures que la fête avait débuté e tje commencé à regretter fortement d’avoir accepter de venir. Sans Imanita et Tizian je me sentais un peu seul et j’avais moins d’assurance pour me lancer sur la piste rejoindre Domenico qui il fallait être franc ne s’occupait pas de moi. Pour lui j’étais invisible. Ciane était mon amie, mais plus l’amie à qui je peux me confier, discuter de mes états d’âme, pas celle qui me pousse en avant et m’oblige à faire des choses que je n’aurais jamais osé faire. Et maintenant Ciane est partie danser et je suis là comme un imbécile à mater un mec qui ne me voit pas.

- Salut Yuki ! fit une voix derrière mon dos.

J’ai sursauté, puis je me suis retourné pour découvrir…



- An… Andrew ? Qu’est ce que tu fais là ?

- Et bien je n’allais pas manquer la fête pour le retour de Julie. Je te rappelle que j’ai longtemps vécu dans ce quartier. L’aurais-tu oublié ? ajouta-t-il en posant une main sur mon épaule.

Je me suis écarté légèrement.

- Bon bah passe une bonne soirée alors…

- Tu es toujours à espérer que le spaghetti skater daigne s’intéresser à toi ?

- Tu es jaloux ?

- Je devrai l’être ?

- Laisse tomber Andrew.

- Ecoute Yuki, je te parle entant qu’mai, ce mec se fout de toi, il est super hétéro ça se voit, alors lâche l’affaire.

- C’est ma vie ok ?

- Regarde le petit brun qui se la pète là bas autour des filles..

- Quoi ? c’ est un pote à Domy.

- Et bien il me plait, j’aurais vraiment envie de baiser avec lui mais tu vois, le problème c’est qu’il est encore plus hétéro que Rambo. Je sais que ce n’est pas un mec pour moi, alors je ne m’attache pas j’oublie et je pense à autre chose. Cette fête est nulle, je t’emmène dans une boîte gay où tu pourras rencontrer des mecs qui lorgneront sur ton joli petit cul.

- Tu ne changeras jamais…

Comme je m’ennuyais terriblement et que je me sentais idiot à idolâtrer un garçon aux yeux duquel j’étais invisible, j’ai accepté l’invitation d’Andrew. Et nous avons quitté la fête. Nous sommes montés dans sa voiture, il a pris la direction du centre de Fairview poursuivre la soirée dans un bar « gay » qu’il avait l’habitude de fréquenter. On s’est assis à une table, des danseurs à moitié nus dansaient sur une scène, le genre de spectacle qui ne m’intéressait pas. On a bu un cocktail, Andrew a voulu danser, je l’ai laissé y aller seul, il a dragué des tonnes de mecs mais ça ne me faisait rien. Je n’avais plus aucune sentiment pour lui, il était un ami rien de plus. Des mecs m’ont tourné autour j’aurais pu coucher avec celui de mon choix mais aucun n’arrivait à la hauteur de…. de Domy. Lui… il avait tout ce que j’aime, Voyant que je m’ennuyais ici aussi, Andrew proposa de m’emmener chez lui mais j’ai refusais et je l’ai laissé avec ses nouveaux amis. Il voulait au moins me raccompagner mais je préférais rentrer à pied même s’il me faudrait marcher pendant 45 minutes pour rejoindre Wisteria Lane. Andrew a insisté pour me reconduire prétextant qu’il était dangereux de balader seul dans rues la nuit mais je lui ai assuré que je n’avais pas peur. C’était vrai au départ pus plus je m’enfonçais vers le quartier un peu éloigné du centre ville, les rues désertes me mettaient mal à l’aise. Je marchais de plus en plus vite car j’avais hâte d’arriver chez moi. J’avais l’impression d’être suivi. C’était juste mon imagination. Enfin je crois…. Quand je suis passé devant la maison des Delfino, j’ai vu de la lumière mais la fête devait touchée à sa fin. Je me mis à penser à Ciane que j’avais abandonnée, j’espère qu’elle ne m’en voudra pas d’être parti sans rien dire. Au moment où j’introduisis la clef dans la serrure de la porte d’entrée j’entendis un bruit derrière moi, le bruit d’un roulement de skate board. J’en croyais pas mes oreilles. Peut-être avais je rêvé ce bruit… Quand je me retournais, il était là en chair et en os, dans la pénombre, son visage bronzé éclairé par la lueur du lampadaire, le sourire aux lèvres, les cheveux en bataille. Il était hyper craquant.

- Salout, Youki ! dit-il avec son accent irréesistible.

- Do… …. my.. tu n’es plus à la fête ?

- Non, c’est presque fini pouis… c’était ploutôt ennouyeux…

- Oui…y avait pas trop d’ambiance. Et ton pote là le frisé trop sûr de lui, il n’est pas avec toi ?

- Non, il a réussi à tomber une fille, il l’a emmenée dans la chambre de la mère de Joulie et… enfin pour faire ce que tou peux imaginer. Joulie les a surpris et avec l’aide du nouveau, Danny, elle les a foutus dehors !

- Tu m’étonnes !

- Et toi tou es parti vachement tôt.

- Oui… Sans ton cousin et Ima, faire la fête c’est pas top génial.

- Je t’ai vu partir avec Andrew…

- On a juste bu un verre en ville puis je suis rentré à pied…

Alors contrairement à ce que j’avais imaginé, je n’étais pas aussi invisible à ses yeux. Il m’avait vu quitter la fête avec Andrew. C’est idiot mais le simple fait qu’il m’a observé à l’instant où je partais me rendit heureux et redoubla mon espoir de pouvoir un jour le séduire.

- Bon j’y vais… on va finir par réveiller ta mère…

- Non, elle est de service de garde à l’hôpital pendant la nuit cette semaine…

- Ah ok ! c’est cool…

C’est à ce moment là que tout bascula. Nathan le pote de Domenico nous aperçus et s’approcha en hurlant :

- Domy ! La fête est finie ? Je me suis vidé les **** (censure) dans cette meuf là… euh comment elle s’appelle déjà ? Puis je m’en fous je ne la reverrais jamais. Je l’ai fait hurlé de plaisir !

- Tou pourrait pas être un peu piu discret, il y des gente qui dorment.

- Attends…. Mais tu traînes avec la tapette qui t’as maté toute la soirée.

- Non, arrête de déconner. Je ne parle pas avec des pédés moi, lâcha Domy.

C’était comme si il m’avait enfoncé un poignard dans le dos…

- Je rentre chez moi en skate et je faisais quelques figures sur le muret qui entoure la maison, ajouta Domenico.

- Ah j’ai eu peur… t’aurais du venir avec moi, on l’aurait sauté tous les deux cette meuf… On va boire une dernière bière chez toi ?

- Mon frangin dort…

- Ah oui ton frangin, le mec qui fantasme sur la meuf fringuée comme shreck ! Et toi le pédé, tu veux voir une belle ***** (censure). T’en rêve hein ? Alors tu veux que je t ela montre ?

J’observais Domy qui riait des imbécilités de son taré de pote. Je préférait ne pas répondre à ce style de provocations. Je suis rentré chez moi, les laissant ricaner comme deux idiots sur le trottoir. Je venais de comprendre alors que Domenico acceptait de discuter avec moi discrètement en dehors du regard de ses amis. Il me considérait comme un pestiféré quand il était avec ses copains. Je suis allé me couché, j’ai ressassé cette scène terriblement humiliante pendant des heures et je n’ai pas fermé l’œil de la nuit.
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5.01 - Yukinari Vide
MessageSujet: Re: 5.01 - Yukinari   5.01 - Yukinari Icon_minipostedSam 15 Jan - 22:39

Narsheska était en train de se détendre au salon à savourer une tasse de thé accompagnée de quelques cookies préparés par Yukinari quand elle reçut la visite de son neveu Domenico.

- Ça me fait plaisir de te voir mon Domy, dit-elle alors que le jeune homme l’embrasser pour la saluer.

- Tu vas bien zia ?

- Oui, comme tu vois je me détends… Alors ton frère travaille au country club ?

- Il est maître nageur et barman aussi, c’est plutôt cool, non ?

- Pour un jeune homme intelligent qui se destinait à devenir architecte, c’est pas vraiment une réussite.

- S’il veut rester aux Etas Unis, il fallait qu’il trouve du travail, faudra que j’en cherche moi aussi. Et puis Stefano va poursuivre ses études après.

- Et toi, j’aimerais aussi que tu entreprennes des études… tu as l’air préoccupé…

- Depuis deux ou trois semaines, je téléphone régulièrement à ma mère mais elle ne répond jamais… c’est bizarre non ?

Narsheska fut prise au dépourvu, elle faillit renverser sa tasse de thé et préféra sagement la poser sur la table pour éviter tout incident… Cette manœuvre lui permit de prendre le temps de la réflexion pour aborder ce délicat sujet avec son neveu.

- Tu t’es assuré du décalage horaire avec l’Italie ? Tu ne l’appelle pas en plein nuit ?

- Zia ! Avant notre voyage là bas avec Tiz et les autres je l’appelais souvent, toujours elle répondait, depuis notre retour, j’ai réussi à lui parler deux fois et puis plus rien…

- Tu en as parlé à Stefano ?...

- Il m’a dit qu’il lui avait parlé récemment mais… je ne sais pas trop…

- Et ton père, tu ne l’appelle pas ?

- Quand je téléphone il est en mer…

- Tu ne t’entends pas avec ton père ?

- Pourquoi tu me demandes ça ? l’interrogea Domenico sur la défensive.

- Histoire de parler… Je voulais juste savoir si tu avais de bonnes relations avec ton père.

- Oui… Excellentes… Comme tous les fils avec leur père…

- Oui… j’en suis sûre. Ecoute j’essaierai de téléphoner à ta mère et je te tiendrai au courant. En attendant, tu veux boire quelque chose ?

- Oui, je veux bien .

- Vas dans la cuisine choisir ce que tu veux dans le frigo.

- Pendant ce temps, j’essais d’appeler ta mère.

- Merci Zia.



Mon service du midi s’achevait bientôt. J’étais en train de terminer de remplir le lave vaisselle quand soudain, il entra dans la cuisine… j’en croyais pas mes yeux, lui ci dans ma cuisine ? Enfin je veux dire la cuisine des Salama. Il osait venir e narguer sur mon lieu de travail après l’humiliation qu’il m’avait fait subir la veille au soir…

- Qu’est ce que tu fais là ? lui demandai-je.

- Ici c’est chez ma tante au cas où tu ne le saurais pas, je viens prendre un truc à boire dans le frigo. C’est plutôt à moi de te demander ce que tu fais là.

- Je travaille comme cuisinier pour les Salama.

- C’est vrai ?

- Bah oui…

Il se dirigea vers le frigo mais je lui coupais le chemin en me plaçant entre le frigo et lui.

- A quoi tu jouais hier soir avec ton pote complètement débile ?

- Je ne vois pas de quoi tu parles.

- Arrête de me prendre pour un imbécile. Je me demande comment Tiziano réagirait s’il apprenait comment tu m’as traité hier soir avec ton super pote homophobe !

- Nathan n’est pas homophobe, il… il blague beaucoup, j’avoue que son humour est parfois douteux mais…

- Mais tu a honte de discuter avec pédé quand tu es avec lui…

- C’est bon Yuki, excuse moi…

- Non c’est trop facile… et ce baiser l’autre soir, ça signifiait quoi pour toi ?

- Quel baiser ?

- Celui que nous avons échangé toi et moi…

- Franchement je ne me souviens pas… on avait un peu bu…

Malheureusement l’arrivée fracassante de Narsheska m’empêcha d’approfondir cette conversation…



Narsheska avait relu la lettre de sa sœur plusieurs fois afin d’essayer de comprendre comment cette dernière en était arrivée là. Elle n’arrivait pas à croire que le mari de sa sœur puisse battre son fils. Il fallait qu’elle trouve le moyen de découvrir si oui ou non le jeune homme avait des traces sur le corps.

- Puis-je débarrasser le plateau avec le thé Madame ?

Harold la sortit de ses pensées.

- Ho Harold, vous m’avez fait peur…

- Que madame veuille bien m’excuser…

- Laissez Harold je vais ramener le plateau à la cuisine moi-même, répondit-elle satisfaite de l’idée qui venait de germer dans son esprit.

- Voyons, madame, je n’ai pas le droit de vous laisser faire mon travail.

- Rassurez vous Harold, ce sera juste exceptionnel…

- Je n’en doute pas madame.

Narsheska s’empara du plateau, les tasses et la théière en équilibre, elle déboula dans la cuisine où les deux garçons discutaient. Elle se jeta sur Domenico et renversa le plateau et son contenu sur son neveu dans véritable fracas qui fit accourir Harold. Ce dernier découvrit avec horreur le désastre ! tandis que Domenico était couvert de thé sur le torse. Heureusement le liquide était presque tiède.

- My God ! J’en étais sûr ! La mère n’est pas mieux que le fils ! fit-il. On n’a pas le temps de s’ennuyer une minute avec vous….

- Que je suis maladroite. Ho je suis désolée. Enlève ton tee-shirt Domy, je vais le nettoyer.

Yukinari ne savait plus où se mettre. Il aurait voulu se glisser dans un trou de souris pour observer ou plutôt se délecter de la scène histoire de découvrir Domenico torse nu....

- Euh, non, c’est rien Zia. Je vais rentrer, je me changerai à l’appart’.

- Pas question, tu risques de prendre froid. Tout ce qui est arrivé et de ma faute, je dois réparer et nettoyer ton tee-shirt rapidement, le thé sa tâche. Tu iras chercher un autre tee-shirt dans la chambre de Tiziano.

Elle voulait vois si le garçon avait les traces sur le corps, il ne repartirait sans qu’elle est eu la preuve qu’elle attendait.

- Non c’est bon je ne vais pas me déshabiller devant tout le monde ni mettre Yukinari mal à l’aise….

- Et pourquoi Yuki serait mal à l’aise. Il a déjà vu des garçons torse nu, allez grouille toi.

- Oui ça je ne doute pas que Yuki a vu des garçons torse u ou plutôt nus…. Mais bon…

Yuklinari avait soudain peur de la suite de cet échange, il ne voulait surtout pas que Domenico parle des sentiments qu’il avait pour lui devant Narsheska et Harold.

- Je vais l’éponger et il va vite rentrer se changer, hein Domy ?

- Oui ça ira merci…

Yulinari savait que le jeune homme ne voudrait pas se dévêtir devant sa tante car il avait des ecchymoses qu’il ne souhaitait pas dévoilé… a ce moment, ils étaient complices et visait le même objectif. Yukinari a soutenu son ami et celui-ci réussi à s’échapper sans enlever son tee-shirt. Et pourtant Yukinari aurait donné cher pour le voir sans son tee-shirt !



Ciane allait fermer le bar quand une cliente inattendue fit son apparition. S’il y avait bien une personne qu’elle ne s’attendait pas revoir de sitôt c’était bien Imanita et pourtant, elle passa le porte du bar, la tête haute et l’air sûre d’elle comme toujours. Ce qui une fois encore l’impressionna.

- Je vais fermer, dit Ciane.

- Tu accepteras bien de servir un verre à…. Ta meilleure amie à Fairview, non ? fit Imanita en lui adressant un sourire.

L’attitude sympathique d’Imanita ne rassura pas pour autant Ciane.

- Oui… évidemment, juste pour un verre… balbutia Ciane en retournant derrière son bar.

- Merci, c’ets très gentil à toi, poursuivit Imanata en s’asseyant sur un tabouret devant le bar. Mais tu fermes bien tôt, non ?

- C’est à dire que… je n’ai plus de barmaid…

- Non ? fit mine de s’étonner Imantia. Sayla a donné sa démission ? Je me demande bien pourquoi… ajouta-t-elle en la défiant du regard.

Ciane préféra ne pas relever en se contentant de recevoir sa cliente avec politesse et courtoisie.

- Qu’est ce que je te sers ?

- Euh… je prendrai un whisky…

- Un whisky ? Mais tu ne bois jamais d’alcool, Ima…

- Je suis cliente, je commande ce que je veux non ?

- Oui bien sûr…

- Si tu as peur que je parte sans payer, voilà un billet de 10 dollars, garde la monnaie. J’ai de quoi me payer un verre de whisky pour 10 dollars, celui là les vaut bien…

Elle glissa un billet sur le zinc et Ciane le rangea dans la caisse et servit son amie.

- Au prix où je te l’ai payé tu peux remplir le verre jusqu’au bord, demanda Imanita.

Ciane ne comprenant pas à quoi jouait son amie, elle hésita puis elle remplit le verre jusqu’au maximum.

- Merci. Et toi tu ne bois rien ?

- Non… Je n’ai pas soif… Viens en au fait, qu’est ce que tu veux Ima ?

- Rien, juste discuter tranquillement avec toi. Sans garçons entre nous. Tu vois toujours Stefano ?

- Pas vraiment…

- Pourquoi ? Il est plutôt gentil comme garçon.

- Ima tu sais pourquoi il ne veut plus me voir… alors arête de jouer.

- Ah oui c’est vrai, il n’a pas trop apprécié que tu couches avec son cousin… ou plutôt il n’a pas apprécié la vidéo que Domy a trouvée sur son portable. Comme c’était imprudent de mettre cette vidéo sur le portable de ton copain…

- Ima bois ton whisky et rentre chez toi, c’est mieux comme ça.

- Tu as osé toucher à Tiziano et tu crois que je vais laisser tomber ? Tu rêves ? Tiziano est un sale petit con qui va payer très cher ce qu’il m’a fait et ça ne regarde que lui et moi. Mais toi aussi tu vas payer pour être sorti avec lui…

- Vous n’étiez pas en couple lorsque Tiz et moi on a…

- Oui poursuit ta phrase, qu’avez-vous fait ?

- Ima… soupira Ciane

- Tu l’as utilisé pour me faire du mal.

- Non…

- Alors pourquoi tu m’as envoyé cette horrible vidéo ?

- Parce que…. Je ne sais plus, j’ai perdu la tête et je m’en veux terriblement…. Si je pouvais j’effacerais tout, et je redeviendrai votre amie, juste votre amie à toi et à Tiz. J’espère que lui au moins il arrivera à me pardonner un jour…

- Ça m’étonnerait… Quand il connaîtra la vérité, il te rayera de sa liste d’amis définitivement.

- La vérité ?

- Tu sais cette vidéo je l’ai visionnée des centaines de fois parce que je voulais me faire du mal et vomir sur Tiz, me dégoûter de lui à jamais, ne plus jamais y penser et le rayer de ma vie. Mais à force de la visionner cette vidéo j’ai remarqué que le montage était pas trop bien fait. Sur chaque plan, on te voit en train de te rapprocher de Tiz, pour l’embrasser et puis vos lèvre se frôlent et hop l’image est coupée et on passe au plan suivent, le même style de scène courte et coupée avant le baiser tendre amoureux final qui ne vient jamais. Mais quand on regarde attentivement comme je l’ai fait, on remarque que tu as coupé les scènes une demi seconde trop tard. En mettant le ralentis on voit que sur chaque scène, Tiziano se détourne, te repousse et hop ça coupe. Ho ça ne dure pas longtemps, une demi seconde de trop. La prochaine fois que tu as besoin de faire un montage, demande l’aide de Yukinari ;l lui il aurait réussi à te faire des coupures proprement. Bref, j’en conclus très justement que tu as essayé de séduire Tiziano, de l’utiliser pour arriver à tes fins, mais il me semble qu’il a mis beaucoup de mauvaise volonté. Peut-être même que la seule et unique nuit où vous avez joué au scrabble, c’est à moi qu’il pensait…

- Comme toi tu pensais à lui quand tu couchais avec Chuck Bass, rétorqua du tac au tac Ciane. En Italie tu as couché avec les deux…

- Ça ne me touche pas ce que tu viens de dire. D’accord, il y a une drôle de relation entre Tiziano et moi mais qi quelqu’un le touche ou lui fait du mal, je serai toujours là pour le défendre. Le jour où j’ai reçu la vidéo j’avais décidé de garder le bébé et d’avertir Tiz’ le soir même. Je me trouvais au centre commercial dans un magasin pour bébés, je choisissais son premier nounours, son hochet… sa première brassière… et mon portable a vibrer m’annonçant un MMS et j’ai découvert la vidéo… j’étais effondré mon bonheur venait de disparaître aussi vite qu’il était arrivé. A cause de toi, j’ai décidé de perdre le bébé. Et plus jamais je ne pourrai en avoir.

- Je suis désolée Ima.

Tellement imprégnées dans leur conversation à bâtons rompus, les deux filles ne virent pas arriver un premier garçon l’air renfermé qui s’installa à l’autre bout du comptoir sans dire un mot, ni un peu plus tard, un autre garçon plus dévergondé mais curieux qui écouta l’échange des deux jeunes femmes en souriant et en relu quand les fesses d’Imanita, ni même la fille basanée qui s’installa les jambes croisées à une table et alluma une cigarette.

- Tu sais que Tiziano adore les enfants ?

- Je ne pouvais pas savoir…

- Tu étais la seule à savoir que j’étais enceinte. Et tu m’as envoyé cette vidéo pour me faire mal…

- J’étais jalouse…

- Tu as été stupide Ciane.

- Tu étais avec Chuck… Tiz ne t’appartient pas il est assez grand pour faire ses propres choix.

- Tu l’as manipulée Ciane et je dois avouer que même si tu n’as pas tout maîtrisé, tu as réussi à le manipuler, félicitations. Tu as allumé la mèche et le destin a tout fait exploser entre tes mains. Un vrai désastre.

- Merci de me le rappeler.

- En plus tu as tué le bébé de Tiziano.

- Non…. Non, je ne suis pas une meurtrière…

- Ma chère Ciane, dit Ima avec un air de défi. Quand j'apprendrai à Tiziano ce que tu as fait... il te le fera payer très cher....

- Sors de mon bar et ne reviens jamais.

- J’ai encore une chose à faire avant de quitter définitivement cet endroit immonde (elle prit son verre entre les mains). Tu avais raison, je n’avais pas l’intention de v boire ce whisky si je l’ai acheté et si je t’ai demandé de bien remplir le verre, c’était juste pour te l’envoyer à la figure.

Elle joignit le geste à la parole et balança le verre entier de whisky e plein figure de Ciane. L’alcool lui piqua les yeux et elle hurla.

- Sors de mon bar sale garce ! Ni Tiziano ni Chuck de ne mérite.

Dans la salle le garçon dévergondé s’est mis à applaudir en riant.

- Bravo, génial comment tu lui envoyé le verre dans gueule, t’es trop forte !

- Ecarte-toi de mon chemin, fit Imanita au garçon aux cheveux noirs frisés.

- Maintenant que vous avez fini votre cinéma. Maintenant que la pute t’as remise à ta place la barmaid au tablier vert va peut-être pourvoir nous servir, fit la fille entre deux bouffée de cigarette.

Ima s’approcha d’elle avec défi, elle était chaude et prête à remettre à leur place toutes les filles qui la provoquer ou lui faisaient le l’ombre.

- Comment tu m’as appelée ?

- Je ne me souviens plus, dit la fille en faisant semblant de réfléchir.

- Je crois qu’elle t’a appelé la pute, et moi je m’appelle Nathan, fit le garçon frisé.

- Toi ton nom c’est plutôt le « petit branleur », poursuivit la fille. Et toi la pute qui couche avec plusieurs mecs en même temps, si tu ne veux pas te prendre le cendrier dans la tronche je te conseille de disparaître de ma vue.

- Vas-y commande un autre whisky, la pressa Nathan. Et verse lui sur la tronche !

- Si vous voulez vous battre, vous sortez dans la rue, ordonna Ciane à bout de nerf, en s’essuyant le visage.

Imanita ne voulut pas provoquer un autre esclandre, elle lâcha l’affaire non sans avoir verser les cendres du cendrier sur la fille.

- Hé la pétasse, si je te trouve sur mon chemin je te père le nez, menaça la fille.

Imanita quitta le café, suivie par Nathan qu’elle avait sans le vouloir ni le savoir fortement impressionné.

- Waohhhhhhhh comment tu lui as cloué le bec! t'es trop forte. J'adore les meufs comme toi ! s’exclama-t-il en marchant à ses côté dans la rue.

Même si ce compliment faisait du bien à l'orgueil d'Imanita, celle-ci n'était pas disposer à se laisser draguer par un type de son genre.

- Toi tu me laisses tranquille, ok ? On a rien en commun.

- Mais si, j’ai envie de coucher avec toi et d’après ce que je sais, t’aime bien baisé avec plein de mecs différents. Tu verras avec moi tu le regretteras pas…

A ce moment là, ils rencontrèrent Domenico qui rentrait chez lui pour se changer.
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5.01 - Yukinari Vide
MessageSujet: Re: 5.01 - Yukinari   5.01 - Yukinari Icon_minipostedSam 15 Jan - 22:40

- Ho salut Domy ! s’écria Nathan. Comment elles sont trop bonnes les meufs dans ton quartier ! regarde le cul de celle là ! Waoo je me le malaxerai bien moi…

- Nathan, calme-toi, ok ? dit Domenico.

- Ce taré est un pote à toi ? lui demanda Imanita.

- Oui, il s’appelle Nathan, on fait du skate ensemble.

- Alors demande à ce petit branleur de ne plus jamais s’approcher de moi et choisis mieux te fréquentations.

- Wao si t’avais vu comment elle a balancé son verre de whisky dans la tronche de sa copine, tu sais la meuf comestible habillée en vert !

- Tu la laisse tranquille…. Ima est en quelque sorte le copine de mon cousin, expliqua Domenico tandis qu’Imanita s’éloignait.

- J’y crois pas ! Toutes les meufs baisables de ton quartier sont maquées avec les keums de ta famille Domy ? y a que toi qui n’ as pas de meuf ! Ah c’est vrai toi c’est les pédés que tu séduits avec ta joli petite gueule et ton cul moulant !

Pendant ce temps là au bar…

- Je suis trop dégoûtée par cette ambiance de merde, je me barre, fit la jeune fille.

Ciane lui aurait volontiers expliqué les règles à savoir qu’ici lorsqu’on s’assoit on consomme obligatoirement mais elle en avait marre et préféra pour une fois laisser courir. Au moment où elle s’apprêtait à aller verrouiller la porte, elle aperçut le garçon à l’autre bout du comptoir. Elle en avait marre, elle avait hâte de fermer et d’aller se détendre chez elle-même si après la scène avec Imanita il lui faudrait se changer les idées d’une manière radicale mais elle ne voyait pas comment. Pourtant, parfois, la chance vous sourit au moment où on l’attend de moins.

- Je suis désolée, mais je ferme… dit-elle.

- Je… Je suis venu.... pour la place de barman.... balbutia le jeune homme sans montrer le moindre signe de sociabilité....

- Ah, vous avez vu l’annonce ? demanda-t-elle en ne comprenant pas pourquoi après la scène qu’il avait vue, il savait rester aussi serein, impassible.

- Oui…

- Vous avait déjà travaillé dans un bar, comme barman ?

- Non. Je ne savais pas que vous recherchiez quelqu’un de qualifier…

- Je n’ai pas dit ça.

Même si ce jeune homme lui paraissait un peu trop introverti, même si son regard la glaçait d’effroi, elle décidé de lui donner sa chance. Après tout, elle en pouvait plus assumer le travail au bar toute seule et la présence un jeune homme pouvait la sécuriser et améliorer l’ambiance dans le bar.

- Je vous prends à l’essai. Vous pouvez commencer demain ?

- Oui.

- Je m’appelle Ciane et vous ?

- Simon.

- On peut célébrer votre nouveau travail, non ?

- D’accord.

- Alors je ferme la porte, je m’installe à une table, prenez ma place derrière la bar et servez nous quelque chose, ça vous apprendra ensuite rejoignez moi en salle pour trinquer ensemble.

- Qu’est-ce… qu’est ce que vous voulez boire ?

- N’importe quoi sauf un whisky !!!



Après le dîner partagé en famille dans une ambiance plus ou moins tendu à cause de la présence à la même table d’Imnita et Tiziano (le jeune homme ayant l’autorisation de se poster à un peu moins de deux mètres de la jeune fille durant les repas), Habib Salama interprétait une sonate de Chopin au piano dans le jardin d’hiver. Narsheska le rejoignit et passa ses bras autour du cou du pianiste.

- Je ne savais pas que tu avais un tel talent de musicien, dit-elle.

- J’ai appris à jouer avec ma mère quand j’étais tout petit, c’était une grande pianiste. Je suis entré au conservatoire, j’aurais pu faire carrière mais les affaires m’ont happé et j’ai abandonné le piano. Depuis, je joue pour le plaisir.

- C’était magnifique.

- Imanita a hérité de ce don, je lui ai appris quand elle était petite puis, elle s’est éloignée du piano pour se consacrer à ses études et à ses amis…

- Elle pourra peut-être reprendre il ne s’y jamais trop tard, proposa-t-elle le regard dans le vague.

- Tu as l’air… préoccupée…

- Non…

- Si tu as des soucis, tu dois m’en parler ma chérie. Il s’agit de Sayla ? Tu te fais du souci pour Sayla ?

- Je pense à Sayla tous les jours, j’aimerais qu’elle soit près de moi pour essayer de soulager sa douleur.

- Elle a eu raison de partir en France sur les traces de Gaël, ça l’aidera à faire son deuil…

- Oui je le souhaite de tout mon cœur.

- Tu veux qu’on aille se coucher ? Tu as l’air fatiguée…

- En réalité, je suis un peu inquiète pour mon neveu Domenico.

- Que se passe-t-il ?

- J’ai reçu une lettre de ma sœur dans laquelle elle m’explique que mon beau frère battait Domenico.

- Quelle ordure. Tu veux empêcher Domenico de rentrer en Italie ?

- Oui évidemment. Mais il lui faut rapidement un visa et il ne l’obtiendra que si il trouve un travail stable sur le territoire américain…

- Je comprends.

- Il dit que son père l’adore, j’ai pas réussi à vérifier sur son corps si il y a des traces de coups mais…

- Pourquoi ta sœur aurait-elle inventé une histoire aussi sordide…

- Non je crois que maria dit la vérité, elle s’en veut énormément de ne pas avoir réussi à empêcher son mari de frapper son fils. Il regrette de ne pas avoir eu le courage de fuir avec ses deux enfants face à la violence de cet homme.

- Comment peut-on frapper son enfant… souffla Habib troublé par cette histoire.

- Tu peux l’aider à trouver un travail ?

- Je vais faire jouer mes connaissances et puis au pire je l’embaucherai dans l’une de mes entreprises, ne te fais plus de souci. Il obtiendra son visa et pourra rester sur le territoire américain, je m’en charge.

- Merci chéri. Ça me gêne aussi qu’il vive avec seul avec son frère… deux jeunes garçons ensemble c’est pas très normal.

- Tu voudrais qu’ils viennent habiter chez nous ?

- Juste Domy. Stefano est plus âgé, il a un travail et beau comme il est il va trouver rapidement une jolie fille pour partager l’appartement…

- Peut-être que la présence de Domy pourrait détendre l’atmosphère entre Imnaita et Tiziano, je pense que c’est une bonne idée.

- Merci, tu es vraiment généreux.

- Non, je t’aime et je suis faible parce je t’aime, je ne peux rien te refuser mon amour.

Il l’embrassa, ils montèrent dans leur chambre et elle lui fit lire la lettre de sa soeur en lui faisant promettre de garder ce lourd secret et de n’en parler à personne surtout pas aux garçons.



Le lendemain matin, après plus d’une heure passée dans la salle de bains à se pomponner, habillée d’une jolie robe courte sexy, bien moulante, maquillée légèrement pour mettre encore plus en valeur son visage, ses yeux et son sourire, Imanita Salama descendit dans la cuisine pour avaler un petit déjeuner léger avant d’attaquer une nouvelle journée de travail au journal. Elle trouva Tiziano en train de dévorer ses pancakes avec une épaisse couche de confiture aux abricots et son inévitable jus de fraise avec lequel il se shootait du matin au soir. Parfois elle se demandait si un jour il n’allait pas se réveillé transformé en « fraise tagada » ! Evidemment, il venait de se lever, sûrement jeté du lit par Harold qui veillait à ce qu’il se lève à l’heure pour aller bosser. Il avait les cheveux en bataille, le caleçon dans lequel il avait dormi. L’œil fatigué et la une tout petite ligne rouge sur la joue qui rappela avec satisfaction à Imanita combien la veille elle l’avait tenu à ses merci avec une délectation incomparable. Si ce souvenir tracé sur la joue de garçon la mettait davantage encore de bonne humeur, elle n’y laissa rien paraître, décidée à l’embêter dés le petit déjeuner.

- Tu pourrais avoir une tenue correcte frérot quand tu prends le petit déjeuner en famille, lança-t-elle avec défi alors qu’Harold lui servait son café.

Le jeune homme ne releva pas et se contenta de se gratter le ventre en mangeant son pancake à grandes bouchées.

- C’est un vrai cauchemar de déjeuner le matin avec en face de soi un mufle à moitié à poil, de mauvaise humeur, même pas douché ! lui reprocha-t-elle alors qu’en réalité il lui plaisait beaucoup dans cette tenue.

Mais Tiziano préférait ne pas répondre ou faire comme s’il n’avait pas entendu. Habib était déjà prêt lui aussi quand il entra dans la cuisine pour boire sa première tasse de café. Il fut ravi de voir sa fille et son « beau fils » prendre le petit déjeuner ensemble même s’il savait que le courant était électrique en eux. Il était aussi heureux de voir sa fille à nouveau épanouie grâce à son travail de journaliste.

- Tiz’, tu n’e spas encore prêt, reprocha-t-il. Presse-toi, il faut que je te dépose à l’université avant d’aller au bureau.

Jusqu’à aujourd’hui Habib avait eu l’habitude d’élever sa fille, un petit être inconnu, d’un sexe qu’il ne connaissait pas bien mais il estimait s’être pas trop mal débrouillé. A présent, il découvrait qu’élever un garçon n’était pas aussi facile qu’il se l’imaginer au contraire, même il savait combien un mâle pouvait être fainéant et de mauvaise humeur le matin. Si Tiziano faisait comme si Imanita n’existait pas, en faisant comme s’il ne la calculait pas alors que par de brèves œillades il avait remarqué sa tenue ultra sexy qui ne le laisser pas indifférent, il répondit à Habib :

- C’est bon dans un quart d’heure je serai prêt, assura-t-il au moment où s amère fit son entrée en robe de chambre d’une grande marque qui lui sied à ravir.

Elle embrassa Imanita, puis prit son fils par le coup, lui ébouriffa les cheveux et l’embrassa sur son épaule nue.

- Hum comme tu es beau fils ! fit-elle avec l’accent d’une mamma méditerranéenne. Mais si tu ne te presse pas un peu, tu vas arriver en retard en cours.

Tiziano se dégagea avec vigueur de l’étreinte maternelle et dit un peu excédé :

- Je vous signale que notre cher majordome m’a sorti du lit à l’heure d’une manière toujours aussi brutale, et comme je dois partager la même salle de bain que mademoiselle Imanita je dois chaque matin patienter qu’elle ait fini de se récurer de tous les côtés pendant plus d’une heure avant de pouvoir enfin accéder à la douche. Une situation qu’il m’est d’autant plus difficile à vivre que je doit réglementairement me tenir à distance de miss « je reste dans mon bain pendant une heure et demi » au risque je subir une prise de karaté par votre cher majordome qui ne souri que lorsqu’il peut me mettre à terre. Parfois je me demande si vous avez déjà entendu parler de l’association « SOS enfance maltraitée ».

Il se leva, contourna la table au large pour éviter d’approcher de trop prêt Imanita et fila dans la salle de bain.

- Après une bonne douche, il sera moins grognon, conclut Narsheska.

- Si vous le souhaitez je le conduirai à l’université monsieur Salama, proposa Harold.

- Excellente idée, avec vous au moins il se tiendra tranquille, fit Imanita en souriant.



Il était déjà 10 heures du matin, Stefano s’était levé de bonne heure, il était passé au supermarché pour remplir le frigidaire grâce à sa première paye et il avait récupéré son visa, pass indispensable pour pouvoir s’installer aux Etats-Unis en toute tranquillité. Il s’inquiétait pour son petit frère qui lui n’avait pas de job et risquait d’être expulsé du territoire américain. Il ne savait pas encore qu’Habib Salama allait régler ce problème. Il prépara un bon petit-déjeuner qu’il souhaitait partager avec Domenico. Il alla le réveiller en douceur. Le garçon dormait sur le ventre, la couette était replié à sa taille laissant entre apercevoir quelques traces des coups su passer sur son dos. Stefano soupira, il savait le cauchemar derrière eux et bientôt dés que Domy aurait son visa ils seraient tous les deux définitivement sauvés. Une chose le préoccupait encore davantage. Sa mère ne donnait plus signe de vie depuis plusieurs semaines. Quand lui ou Domy essayaient de lui téléphoner, elle ne répondait jamais. Il se demandait si son père avait survécu à ses blessures et si oui, s’il ne s’était pas vengé sur leur mère. Mais que pouvait-il faire de si loin, à des milliers de kilomètres de leur petit village de pêcheurs ? Et puis il serait trop dangereux pour lui de retourner en Italie et il était hors de question que Domy soit à nouveau en présence de leur père si toutefois il vivait encore. Son objectif était de protéger son frère et il avait presque atteint son but.

- Allez debout jeune skater ! dit-il en italien pour réveiller son frère. Je nous ai préparé un petit-déjeuner de rêve !

Domy se frotta les yeux et quand il aperçut son aîné, il remonta la couette sur lui.

- Ne te cache pas, lui dit Stefano. Je les connais ces traces sur ton corps, avec le temps elles vont s’effacer et j’espère aussi qu’un jour la douleur quittera ton cœur et que tu pourras vivre ta vie d’homme normalement en oubliant les douleurs de l’enfance.

- Pourquoi tu fais tous ça pour moi ? demanda Domy en enfilant un tee-shirt.

- Parce que tu aimes mon frère, tu es ma seule famille désormais.

- Je ne suis pas ta seule famille ici, il y a aussi Zia Narsheska et nos cousines et notre cousin… Et si seulement on pouvait parler à maman, on pourrait la persuader de venir nous rejoindre ici… Qu’en penses-tu ?

- Je pense que c’est une grande idée frangin ! J’ai une faim de loup, pas toi ?

- Si ! s’écria Domy en sautant hors du lit.



Quand Imanita arriva à la rédaction du « Fairview Tribune », elle retrouva plusieurs de ses collègues devant la machine à café avant de se mettre devant son ordinateur à son bureau. Elle était heureuse de travailler à nouveaux, reprendre la rubrique des potins et l’actualité de la ville. Elle jeta un coup d’œil aux dépêches tombées pendant la nuit avant que son patron George Coalman n’entre dans le bureau. George était un homme d’une cinquantaine d’années, avec une petite moustache, les cheveux grisonnant toujours en bataille, de petites lunettes sur le nez et une cigarette éteinte entre les lèvres car il essayait vainement d’arrêter de fumer depuis deux mois. Il buvait café sur café pour se tenir éveiller et penser à autre chose. Journaliste professionnel depuis plus de trente ans, il ne vivait que pour les grands événements les faits divers les plus sanglants ou les plus sordides.

- Vous ne pouvez pas imaginez combien je suis heureux de votre retour parmi nous mademoiselle Salama. Nous avons besoin d’élément de votre qualité au sein de notre journal pour relever le niveau éditorial de notre titre, dit-il.

Il était d’autant plus flatteur avec Imanita que son père Habib Salama était le principal actionnaire de « Fairview Tribune ».

- J’avoue que le journalisme m’a beaucoup manqué pendant mon absence, dit-elle.

- Je pense que vous devez partir rapidement sur le terrain. Ah aussi nous avons une petite stagiaire, je pense qu’elle apprendra beaucoup à vos côtés Imanita.

- Quoi ? Une stagiare ? Vous ne pensez pas que c’est un peu trop tôt, je reprends tout juste le boulot, il me faut un peu de temps pour me remettre à niveau…

- Vous n’avez pas perdu votre don pour le journalisme en quelques mois. Vous allez donc apprendre notre métier à notre jeune stagiaire. Venez entrer mademoiselle que je vous présente à mademoiselle Salama.

Quand la jeune fille, basanée, d’une grande beauté et très sexy entra, Imanita qui était en train de prendre une gorgée de café avala de travers.

- C’est une mauvaise plaisanterie ? demanda-telle en reconnaissant la jeune fille qui l’a traitée de « pute » dans le baracici…

- Je vous présente Alisha, elle apprend le journalisme et à vos côtés je suis sûr qu’elle suivra le meilleur exemple.

- Ils hors de question que je m’occupe de cette… fille, jeta Imanita avec dégoût.

- Le monde est petit fit Alisha. Vous m’aviez dit que Salama était la meilleure mais je me rends compte que le moindre contre temps la perturbe et la pousse à abandonner.

- Vous vous connaissez ?

- Disons plutôt que nous avons déjà eu l’occasion de nous rencontrer et que j’en garde un très mauvais souvenir, expliqua Imanita.

- Et bien vous allez avoir l’occasion de faire plus ample connaissance en travaillant ensemble.

- Je ne travaillerai pas avec elle…

- C’est bon je t’ai juste traitée de pute mais c’était sur ta vie privée, là on si on doit bosser ensemble, on efface le côté privée pour se concentrer sur le professionnel, dit Alisha.

Plus encore que la manière dont elle l’avait traité au bar, ce qu’Imanita reprochait à Alisha c’était sa beauté, son regard délicieux, la façon sexy de s’habiller bref, elle se présentait comme une rude concurrente et Imanita qui aimait être la plus belle, la plus forte, la plus intelligente allait avoir fort affaire avec cette jolie jeune fille séduisante. Alisha apparaissait comme une redoutable concurrente.

- Imanita c’est ordre, vous allez apprendre le métier à Alisha, exigea George Coalman. Vous partez de suite en reportage à la sortie de Fairview. La municipalité a ouvert un nouveau skate parc que les jeunes skaters apprécient beaucoup. .. Vous allez faire des photos pour présenter les nouvelles installations et interroger les jeunes qui fréquentent cet endroit. Allez au boulot les filles et défense de vous étriper !

- Ok ! Mais si elle me pousse à bout ne vous étonnez pas si elle revient avec un œil au beurre noir, dit Imanita.

- C’est ça touche moi et je t’arrache les cheveux, poupée barbie ! lança Alisha.

- Je suis sûr que vous allez bien vous entendre avec vos forts caractères, conclut George pas trop persuadé par ces propos.



Ça me faisait bizarre de retourner en cours à l’université surtout sans mes amis du lycée. Je me sentais un peu seul et perdu au milieu des tous ces étudiants qui marchaient dans tous les sens comme dans une énorme fourmilière. Bon après une recherche de plus d’une demi-heure j’avais enfin trouvé le bâtiment où avait lieu de stage de cuisinier. Je ne connaissais personne parmi les autres stagiaires mais bon je me ferai sûrement des amis rapidement…. Enfin j’en suis pas si sûr. Ils avaient tous l’air venus d’une autre planète ou alors c’est moi qui n’était pas comme les autres ou me sentais mal à l’aise au milieu des autres. Pourquoi avais-je été assez faible pour accepter de m’embarquer dans cette galère. Enfin je connais la réponse, c’est pour avoir un métier et vivre enfin ma vie comme je l’entends. Je ne suis pas certain d’être assez fort mentalement pour me lancer mais ça viendra avec le temps. Depuis que le monde existe chaque homme a réussi à vivre et à se débrouiller par ses propres moyens, alors pourquoi pas moi ? Soudain, j’aperçu Tiziano passer devant le bâtiment, il avait ses écouteurs sur les oreilles et comme je me sentais un peu isolé ici et dans un monde étranger, l’apparition d’une tête connue, surtout celle de mon meilleur pote me réjouissais. Sa simple présence dans la même université me remonter déjà le moral. Je me précipitais sur lui et lui fit une petite tape amicale sur l’épaule.

- Ho Yuki ? Mais qu’est ce que tu fais là ? me demanda-t-il l’air étonné.

- Bah je commence aujourd’hui mon stage de cuisinier !

- Cool ! Et dans la même université que moi.

- Oui aussi à Farview il n’y as qu’une fac alors, c’est pas trop difficile… (NDLA : il n’ya a sûrement pas de fac à Fairview mais on s’en fout un peu, non ?)

- C’tes bizarre de reprendre les études alors que toi et moi on détestait l’école à part pour mater les filles et toi les garçons !!! fit-il en m’adressant un clin d’œil complice.

- Oui mais on n’a pas trop le choix… faut qu’on travaille pour gagner notre vie.

- Le père d’Ima m’a engagé comme conseiller de clientèle de l’une de ses sociétés et il m’oblige à suivre des cours pour pouvoir assurer le job. Au fait, comment tu viens le matin ?

- Et bien tu vas pas me croire mais j’ai une voiture !

- Cool, tu pourrais me prendre le matin parce venir avec Harold enfin, c’est plutôt chiant tu vois… dans quelques mois je pourrais conduite à nouveau alors en attendant…

- Pas de problème, mais n’oublie de mettre ton réveil à sonner, je veux pas arriver en retard.

- Te fais pas de souci pour ça, Harold est un réveil matin d’une efficacité inégalable ! Bon je te laisse j’ai cours à l’autre bout du campus. A plus Yuki.

Dans la voiture qui les menait jusqu’au nouveau skate park les deux jeunes filles n’échangèrent aucune parole, chacune contemplant le paysage sans vraiment le voir histoire de s’ignorer tout en ne pensant qu’à l’autre. Comment son patron avait pu avoir cette idée saugrenue de lui imposer cette fille peu courtoise qui l’avait traitée de…. pfff si elle ne se retenait pas elle la giflerait et la pousserait hors de la voiture pendant que celle-ci roulerait à vive allure. Il fallait qu’elle trouve le moyen de se débarrasser de cette arriviste qui se prenait pour un mannequin avec sa mini-jupe, ses bas résilles noirs et ses bottes de marque dont Imanita rêvé de s’acheter avant qu’Alisha ne les portât.

- Tu sais, dit finalement Alisha, je n’ai pas envie de te prendre ta place.

- Ça, ça ne m’a jamais inquiétée… Je ne pense pas que tu puisses un jour atteindre mon niveau.

- Je deviendrai la meilleure journaliste du pays, tu peux me croire. Rien ni personne ne pourra m’arrêter… Moi j’y arriverais sans être la fille à papa qui détient le journal dans lequel je travaille.

- Vraiment ? Fais d’abord tes preuves et on verra ensuite…

La voiture se gara sur le parking à l’écart du skate park. Imanita sortit l’appareil photo en bandoulière, le stylo à la main et son bloc pour prendre les notes. Elle se tourna vers Alisha et dit :
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tiziano
tiziano



█ . EMPLOI/LOISIRS : Esclave du père Salama
█ . VOISINS : Van de Kampf (en ce moment)
█ . HUMEUR DU MOMENT : mélancolique
█ . RAGOTS : 650
█ . DATE D'ARRIVEE : 09/08/2007

5.01 - Yukinari Vide
MessageSujet: Re: 5.01 - Yukinari   5.01 - Yukinari Icon_minipostedSam 15 Jan - 22:41

- Regarde comment travaille une grande professionnelle et tu t’apercevras que mon père n’a rien à voir avec mon ascension au sein du journal sinon qu’il m’a transmis par les gènes mon talent et mes dons.

Du haut de la rampe de 6 mètres, Nathan, un bandana dans les cheveux s’écria à l’attention de Domy qui venait de s’élancer et de se réceptionner sans problème en bas :

- Elle est trop mortelle cette rampe ! Regarde ça mon pote !

Il s’élança en hurlant comme un kamikaze et fit un saut parfait. Arrivée en bas il glissa sur le skate jusqu’aux pieds des deux journalistes.

- Waoooooooo trop chaudes les filles ici ! Vous avez vu ce de quoi est capable le roi du skate ? Je sais les filles après avoir vu ce saut magistral, vous aimeriez que je vous prenne là directement sur la rampe mais bon voyez ça me gêne un peu…

- Ça lui arrive de penser à autre chose qu’au sexe à ton pote ? demanda Imanita à Domy.

- Attendez un peu, c’est pas un hasard si vous nous avez suivis jusqu’ici les filles. Alors j’imagine que nos corps de rêve vous ont….

- Non tu as raison, c’est pas un hasard le coupa sèchement Alisha. Nous sommes journalistes et si nous sommes là c’est parce que nous faisons un reportage sur le nouveau skate parc. Si nous avions que tu étais là nous serions venues à un autre moment. Les branleurs c’est pas notre truc, nous on aime les hommes, les vrais.

- Si tu voulais m’essayer tu serais surprise, moi je t’enverrai au septième ciel…

- Arrête de te la jouer t’es pas crédible…

- C’est ce qu’on verra…. Alors vous voulez nous interview, je suis prêt ! fit Nathan en replaçant son bandana, et en souriant comme si il était filmé par une caméra.

- Laisse tomber on va interroger le groupe là bas… décida Imanita

- Et pourquoi tu veux interview ces gros nuls au lieu d’interroger deux beaux gosses comme nous ?

- Parce ce que toi t’es qu’un taré et lui il est le cousin de…

- De ton petit copain, ajouta Nathan en souriant.

- C’est vrai tu sors avec le copain de ce taré ? intervint Alisha

- Qu’est ce que ça peut te faire ? dit Imanita.

- Euh c’est lui le taré, pas moi, rétorqua Domy.

- Bon allons bosser, conclut Imanita.

- Tu me présenteras ton cousin ? demanda discrètement Alisha en passant à côté de Domy…



- Ça me fait plaisir de vous revoir dans nos murs, dit Habib en accueillant Carlos Solis et son épouse Gabrielle.



L’homme d’affaire d’origine mexicaine n’était pas revenu dans l’immeuble depuis la tornade, depuis qu’il avait perdu la vie et son poste de directeur.

- J’ai été dans l’obligation de racheter votre local pour agrandir mes bureaux.

- Vous avez eu raison, dit Gabrielle. Nous sommes venus récupérer quelques affaires… A ce propos vous savez que de l’argent a été volé dans le coffre de Carlos…

- Comment est-ce possible ? l’interrogea Habib.

- Ça s’est passé le jour où votre beau fils, son cousin et ses amis Ciane et Yukinari sont venus dans la nuit libérer votre fille que vous aviez attachée dans une pièce afin que vous puissiez l’envoyer au Maroc… Vous vous souvenez de cette mésaventure ?

- Oui…. Mais je ne vois pas le rapport avec le vol….

- Si ça passait cette nuit là, je pense que les coupables sont Imanita, Tiziano, Domenico et leurs amis…

- Ce sont des accusations sans preuve…

- L’argent on s’en fiche, dit Carlos avant de recevoir un coup de coude dans les côtes de la part de sa femme.

- Non, on ne se fout pas de l’argent, poursuivit Gabrielle. si vous ne voulez pas que nous portions plainte contre vos enfants et leurs amis, il faudra nos rendre la somme exacte.

- Etant donnée votre situation financière difficile, on peut s’arranger…

- Oui seulement, il y a un autre problème dont aimerions discuter avec vous…

- Je vous écoute mais faites vite, j’ai un important rendez-vous…

- Ça ne sera pas long. Mon mari entreposé aussi un revolver dans son coffre au cas où… vous savez ce que c’est dans les affaires, il faut parfois savoir intimider ses adversaires. Le problème c’est que le revolver a lui aussi été volé. La police l’a retrouvé dans un terrain vague près de l’aéroport où a eu lieu le meurtre d’un SDF. Cet assassinat a été perpétré avec l’arme de mon mari volée par vos enfants et leurs amis…

- Je vous répète que rien ne prouvent qu’ils ont volé l’arme…

- Ils on bien enlevé votre fille…

- Que voulez-vous ?

- Ça me gênerait de porter plainte contre Imanita et Tiziano… nous les avons souvent accueillis chez nous et nous nous sommes attachés à eux. Alors…

- Alors ?

- Si vous nous versiez une somme conséquente nous pourrions oublier définitivement oublier cette histoire…

- Vous essayez de me faire chanter ?

- Non, juste de trouver un compromis pour éviter de briser les vies de ces tendres petits êtres que vous adorez…

- Personne n’a jamais réussi à me faire chanter…

- Il faut un début à tout.

- Ecoutez moi bien je connais suffisamment de gens bien placés dans ce pays pour vous faire renvoyer définitivement au Mexique dans un bidon vide. Alors essayez de toucher à un seul cheveu d’Imanita, de Tiziano ou de Domenico et je vous briserai sans aucun remords. Les menaces ne m’ont jamais fait peur ni reculer. Rentrez chez vous et oublier cette histoire sinon je m’arrangerai pour prouver que vous êtes responsables de la mort de ce pauvre erre.

- Vous ne me faites pas peur.

- Vous avez tort, rien ne peut m’arrêter quand il s’agit de défendre les personnes qui me sont chers. Vous ne briserez pas ma famille.

- Viens chéri, nous allons passer directement au poste de police donner notre version des faits et expliquer ce qui s’est passé dans ces locaux le soir où le revolver a été volé… Imanita, Tiziano et leurs amis ne prison… Domenco de retour dans son pays… Et tout ça pour quelques économies sur votre grosse fortune. Quelle avarisme.

Etrange comme le quotidien s’installe rapidement, boulot dodo, … la fac, le travail chez les Salama, un peu de surf sur Internet en rentrant le soir et hop au lit parce que je suis fatigué par ses longues journées de travail. Après toute la journée à cuisiner je n’avais même plus envie de me préparer à manger. Je montai dans ma chambre quand j’entendis du bruit dans le jardinet devant la maison. J’y prêtai pas attention jusqu’à ce que quelqu’un jeter des cailloux contre la fenêtre. J’éteignis la lumière et me glissais discrètement derrière la fenêtre pour observer. J’étais épuisé et j’avais vraiment pas envie d’être embêté par des gamins du quartier. Mais le garçon qui essayait d’attirer mon attention était… Domenico. Quand il me vit derrière la fenêtre il arrêta de jeter des cailloux et alla s’asseoir sur le rebord du trottoir avec sa planche. Je devrais lui en vouloir terriblement pour l’humiliation de l’autre soir mais… le garçon que j’aimais était si proche de moi, là devant chez moi que je ne pouvais pas m’empêcher d’aller le rejoindre même si je savais que je n’avais rien à attendre de lui. Je le rejoignis rapidement, la porte contre derrière moi je m’approchais doucement et je m’assis à côté de lui.

- Qu’est ce que tu fais là et pourquoi tu as jeté des cailloux à ma fenêtre ?

- Pour attirer ton attention…

- Ah ?

- Tu… tu es mon seul vrai ami ici…

- Tu as ta famille ta tante, ton cousin, ta cousine, ton frère….

- Oui mais il y a des trucs qu’on ne peut pas partager avec sa famille.

- Quel genre de trucs ?

- Ta mère est là ?

- Non elle travaille de nuit cette semaine.

- Il fait un peu froid, on peut rentrer chez toi ?me demanda-t-il avec son regard noir et brillant.

- Oui… Si tu veux…

- Tu es trop gentil toi vraiment… je ne mérite pas que tu sois si compréhensif avec moi.

- Bah…

Il se leva et je le suivis en observant son joli petit cul et sa démarche si sexy…. Je l’invitai au salon en me disant que cette fois, on ne boirait pas d’alcool.

- C’est chouette la déco chez toi, simple mais sympa…

- Oui c’est la déco de ma mère et elle a des goûts horribles.

Il a sourit, il était irrésistible. Je me cramponnai au fauteuil pour ne pas lui sauter dessus.

- Alors c’est quoi les trucs dont tu ne peux pas parler à ta famille ?

- Rien… enfin si …. Je me fais du souci pour ma mère… elle ne répond plus au téléphone.

- Tu as peur que ton père…

- J’en sais rien…. Tu as raison.

- Quoi ? Enfin à quel sujet ?

Il avait l’habitude de changer de sujet avec une rapidité déconcertante.

- Je m’en souviens…

- De quoi ? dis-je surpris sans comprendre vraiment de quoi il parlait.

- De l’autre soir ?

- ????

- Tu sais bien, du baiser…

- Ah… Quand on avait trop bu ?

- Oui… Si ut veux on peut en parler.

- Non, on n’est pas obligé…

- Je ne sais pas pourquoi je t’ai embrassé…

- Bah parce que tu avais trop bu ?

- L’autre soir j’avais trop bu à la fête de Julie et pourtant je n’ai pas eu envie d’embrasser Nathan ni personne d’autre….

- C’est bon Domy… c’était un agréable moment pour moi mais je peux comprendre que tu en as honte…. Oublions et…

- Non…. Je ne veux pas oublier…. Je … je ne sais plus trop où j’en suis Yuki…

- Pourquoi ?

- Parce que…. Parce que ce baiser il m’a plu à moi aussi…

- T’es sérieux ou tu te moques de moi une fois de plus ?

- Tu crois que je me confierai comme ça à toi si je n’étais pas sérieux ?

- Je ne sais pas tu aurais pu cacher une mini caméra pour me piéger, ça se fait dans ta famille…

- Ok, je vais te prouver que je ne me moque pas de toi…

Il se rapprocha de moi sur le canapé, approcha ses lèvres des miennes et m’embrassa d’abord doucement, puis il posa une main sur mon genou, l’autre derrière ma nuque pour maintenir mon visage contre le sien comme s’il avait peur que je le repousse ou que je m’enfuie. Ça ne risquait pas d’arriver ! J’avais l’impression de vivre un rêve. Et je n’allais sûrement pas l’arrêter. Nos langues se frôlèrent, j’aimais ça et il avait l’air d’apprécier lui aussi. Je pris l’initiative de le serrer dans mes bras puis je le sentis se raidir, il détacha ses lèvres et me repoussa brutalement.

- Excuse moi Yuki, je ne veux pas te faire de mal mais…. Putain, je sais plus om j’en suis, je sais pas ce qu’il m’arrive. J’ai toujours été attiré par les filles et là… toi… je sais pas…

- C’est rien… je comprends.

- Je suis désolé Yuki…. Je… ne m’en veux pas. Il vaut mieux que je rentre.

Il se leva et s’enfuit rapidement sans me jeter un dernier regard. Je pensais que jamais rien ne pourrait se produire entre Domy et moi finalement, j’avais peut-être tort… Mais ce soir là je venais de comprendre que le plus malheureux de nous c’était pas moi mais c’était lui. Il fallait qu’il comprenne ce qui se passait en lui, qui il était réellement. Son père l’avait enfermé dans la peur, dans le mutisme et aujourd’hui Domy avait besoin de moi et je ferai tout ce que je peux pour l’aider à sortir du placard…
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